Des informations, des conseils, des recommandations et beaucoup d'articles pour vous permettre de mieux comprendre Iphigénie.
La carte IGN vous la connaissez bien ? En êtes-vous sûr ? Saviez-vous par exemple qu'elle était née en 1940 ? Découvrez son histoire et toutes ses utilités dans cet article !
La carte IGN est la référence incontournable de la cartographie en France. Mais la connaissez-vous si bien ? Nous allons explorer son histoire, ses nombreuses utilités et en fin d’article, nous vous expliquerons comment l’app Iphigénie vient enrichir les services offerts par la bonne vieille carte papier.
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La carte IGN est une représentation fiable d’un territoire qui fournit des informations géographiques précises.
Relief, cours d’eau, routes, chemins, bâtiments, forêt, points d’intérêt touristique, sources, etc. : la richesse des renseignements va dépendre de l’échelle utilisée.
De la représentation d’un pays au 1 : 1000 000 (1 cm sur la carte = 10 km sur le terrain) au niveau de détails requis pour pratiquer la randonnée (1 : 25 000 ; 1 cm = 250 m), chaque carte a ses spécificités et son usage privilégié.
Pour en savoir plus sur les différentes échelles disponibles, consultez notre article « Apprendre à lire une carte IGN ».
IGN est le sigle de l’Institut géographique national. L’organisme français est aujourd’hui dénommé Institut national de l’information géographique et forestière, mais le sigle a été conservé. Cet organisme a pour mission de produire et de diffuser des données et des cartes topographiques.
1940 : Naissance de l’organisme IGN. Auparavant, il existait le Service géographique de l’armée (SGA), mais durant la guerre, l’État a souhaité rendre civil cet organisme afin que ses cartes et matériels ne soient pas réquisitionnés par les Allemands. Ainsi, l’IGN s’est mis au service des citoyens et de l’intérêt public.
1947 : Une fois la guerre terminée, les agents de l’Institut sont chargés de cartographier l’ensemble du territoire français (outre-mer compris) ainsi que l’Afrique du Nord, soit 12 millions de kilomètres carrés.
1956 : La première carte de France à l’échelle 1:25 000 voit le jour.
Années 70 : Développement de la carte IGN touristique.
1985 : L’Institut possède alors son laboratoire de recherche.
1986 : Lancement de SPOT-1, le premier satellite français d’observation de la Terre.
1989 : Naissance d’IGN Espace (un programme dédié aux images satellitaires), fruit d’une collaboration entre l’IGN et le CNES.
2000 : Création du Référentiel à grande échelle (RGE). Quatre bases de données (photographie, topographie, cadastre et adresses) complémentaires viennent alimenter les besoins d’informations des politiques publiques concernant le territoire français et l’occupation des sols.
2006 : Mise en ligne du Géoportail pour permettre à tous les citoyens de consulter les données géographiques.
2012 : Fusion de l’IGN avec l’IFN (Inventaire forestier national) qui donne naissance au nom actuel (Institut national de l’information géographique et forestière) pour une exploration toujours plus complète du territoire et plus spécifiquement des surfaces boisées.
2015 : L’IGN développe des méthodes d’automatisation des données géographiques grâce à l’intelligence artificielle pour réduire le temps de traitements des informations et augmenter la fréquence des mises à jour.
La carte IGN est un outil de planification idéal pour programmer une marche en pleine nature (ou une sortie à vélo).
Vous allez choisir l’itinéraire qui vous conviendra le mieux en fonction de votre niveau, mais aussi des conditions climatiques et de vos envies.
Si la journée s’annonce très chaude, un petit sentier en sous-bois sera parfait. Et si le temps le permet et que vous ressentez le besoin de vous dépenser physiquement (après une semaine de travail, c’est toujours bienvenu), optez pour un col ou un sommet (dans la limite de vos capacités, évidemment).
Pour tracer votre chemin, repérez les sentiers qui se trouvent sur la zone que vous envisagez d’arpenter. Et découvrez les points d’intérêts qui peuvent embellir votre sortie grâce aux symboles indiqués sur votre carte IGN.
Une fois que vous aurez imaginé votre itinéraire, avant de le valider, vous allez évaluer sa faisabilité.
Pour cela, calculez la distance entre votre point de départ et votre point d’arrivée et le dénivelé total de votre sortie grâce à l’échelle et aux courbes de niveau.
Observez attentivement votre sentier et pour voir s’il existe des difficultés de parcours (obstacles, passages délicats, etc.) en vous reportant à la légende.
Enfin, voyez si cette sortie convient à votre niveau de marche.
Un marcheur qui n’est pas habitué à la montagne ne devrait pas s’engager dans une randonnée de plus de 600 mètres de dénivelé positif avant d’avoir testé au préalable des chemins moins pentus pour évaluer ses capacités physiques.
La carte IGN est également très utile pour vous repérer durant votre sortie, grâce aux précieuses informations qui s’y trouvent (relief, chemin, forêt, etc.).
Identifiez les repères évidents (sommet, cours d’eau, etc.) et orientez votre carte dans la bonne direction avec l’aide d’une boussole. Vous pouvez aussi utiliser les distances et les échelles pour évaluer la zone où vous vous situez.
Cela vous demandera quelques heures de pratique pour vous familiariser avec cet outil et en maîtriser son utilisation. Avant d’acquérir cette expérience, il n’est pas recommandé de vous aventurer sans guide dans les endroits les plus reculés du territoire.
Il existe bien d’autres utilisations d’une carte IGN. C’est notamment un outil de référence pour les professionnels de l’aménagement du territoire, de l’écologie, ou encore de la gestion des ressources naturelles.
Aujourd’hui, vous pouvez bénéficier à la fois des données fournies par l’IGN et de l’efficacité d’utilisation d’une application mobile.
Avec Iphigénie, vous disposez de cartes topographiques interactives consultables aussi bien en ligne que hors ligne, puisqu’elles sont téléchargeables. Ainsi, vous pouvez planifier votre itinéraire et consulter les informations pendant votre sortie, et ce, même s’il n’y a plus de réseau.
Navigation, itinéraire, dénivelé, etc. : les fonctionnalités sont nombreuses.
Notre application intègre les données de l’IGN.
Vous avez le choix entre plusieurs cartes et calques. Vous pouvez, par exemple, combiner une carte IGN avec une vue satellitaire. Jouez sur l’effet de transparence entre les plans pour faire apparaitre les informations de l’une ou l’autre carte ou bien des deux en simultané.
Grâce à Iphigénie, vous pourrez suivre en temps réel votre itinéraire et visualiser le chemin parcouru et celui qui vous reste à réaliser. Et vous allez pouvoir créer automatiquement votre trace GPX. Ainsi, de retour chez vous, vous saurez combien de kilomètres vous avez effectués.
Notre fonction recherche vous sera aussi très utile pour trouver un lieu grâce à un toponyme, une adresse ou un point grâce à des coordonnées.
Bien que la carte IGN soit un outil de référence toujours efficace, il serait dommage de vous priver de tous les avantages qu’offre aujourd’hui une application mobile.
La complémentarité du papier et du numérique est pour nous une évidence.
Pour en savoir plus, vous pouvez consultez notre tuto en vidéo :
Comment Comprendre l'outil Recherche sur Iphigénie ?
Bonne exploration !
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Vous avez envie de partir en trek mais vous ne savez pas s'il est mieux de dormir en bivouac ou de trouver un logement en dur ? Voici la réponse à vos questions !
Vous avez envie de partir en trek pendant plusieurs jours et vous vous demandez où vous allez dormir ? ll existe plusieurs options, dont le bivouac et le « dur ». Chacune d’entre elles possède son charme et ses inconvénients. En fonction du parcours et de vos motivations, vous pourrez choisir l’un ou l’autre, sauf si les conditions ne le permettent pas. Nous vous donnons ici les bons conseils pour déterminer la façon dont vous souhaitez passer les nuits lors de votre prochaine randonnée itinérante.
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Passer une nuit sous la tente, ou même à la belle étoile, peut être source d’une extraordinaire expérience au contact de la nature. Le sentiment de liberté et d’autonomie est réel, puisqu’avec ce mode d’hébergement, vous transportez vous-même votre abri et pouvez décider de l’endroit où vous vous arrêtez pour passer la nuit.
En revanche, le bivouac vous expose davantage aux intempéries et vous oblige à un chargement plus lourd et plus encombrant. Il est plus exigeant physiquement, pas tellement parce que vous dormirez moins bien (au contraire, on dort assez souvent mieux sous la tente que dans un refuge au milieu de nombreux ronfleurs !), mais parce que vous porterez plus lourd.
Le bivouac exige aussi une logistique plus importante, surtout si vous transportez un réchaud et de la nourriture.
Avant de vous lancer dans une itinérance en bivouac, il vous faut vérifier qu’il est bien autorisé sur le parcours envisagé. En France, le bivouac est toléré partout où il n’est pas formellement interdit, mais les zones naturelles protégées, les abords de villages et beaucoup d’autres endroits possèdent une réglementation particulière.
En outre, le feu de camp est quasiment interdit partout en France. Plus de précisions ici dans notre article « réussir son bivouac, nos conseils incontournables ».
Ne vous laissez pas emporter par l’enthousiasme – légitime – de partir à l’aventure : vous pourriez être rattrapé par la maréchaussée (jamais agréable) ou des gardiens de parc, risquez une verbalisation et une mauvaise nuit !
Bien que contraignantes, ces réglementations ont pour but de limiter l’impact des passages humains sur certaines zones et de ne pas troubler la faune et la flore des lieux, la plupart du temps. Il est donc plus que judicieux de bien les respecter et donc de s’informer sur ces règles.
Ensuite, vous pourrez mieux déterminer votre parcours et vos points d’arrêt possibles en fonction de la réglementation locale et de la géographie.
Si le bivouac, pour une recherche d’authenticité, d’autonomie, d’économie aussi, peut être un excellent choix pour un grand nombre d’itinérances, il est parfois un peu dommage de ne faire que ça sur certains parcours. Ainsi, les chemins de Saint-Jacques, pour ne citer qu’eux, s’y prêtent relativement peu : on peut bien sûr le faire sur certaines zones, mais on laisse tout de même de côté une partie de l’intérêt du parcours.
La rencontre avec les autres pèlerins, souvent davantage approfondie à l’étape et dans les auberges, le fait de bien visiter les villes et d’y goûter les spécialités locales, qui font totalement partie de ce type de voyage, est un peu plus compliqué.
On peut aussi opter pour des stratégies mixtes bivouac - logement en dur, pour alterner les ambiances, mieux récupérer certains soirs, ou s’adapter à la météo. Il n’y a pas de mauvais choix ! Ce type d’option mixte est d’ailleurs encore plus facile à mettre en place sur un voyage à vélo, où le fait de transporter un petit matériel de camping est plus facile, car le poids est un peu moins crucial qu’à pied.
L’option d’une randonnée bivouac accompagnée peut aussi être intéressante : elle s’impose parfois dans certains pays et environnements que vous ne maîtrisez pas (déserts, Himalaya…) mais peut aussi être un choix de raison et s’avérer source d’excellentes surprises sur des parcours moins lointains et aventureux : après tout, vous profiterez alors de l’expérience du bivouac tout en étant déchargé de son côté logistique et prévoyance.
Bien sûr, ce type de voyage implique souvent de partir en groupe organisé, mais vous pouvez aussi réserver (en moyennant finances bien entendu) votre groupe “privatisé”, avec votre famille ou vos amis.
Dans tous les cas, ce type d’aventure-bivouac organisée par un professionnel peut être une bonne introduction au trekking itinérant et aux joies du bivouac, sans expérience préalable requise.
À l’inverse, si vous prévoyez de partir pour un itinéraire sans tente ni abri, il faudra bien vous assurer de pouvoir dormir avec un toit au-dessus de la tête chaque nuit !
En France, les parcours de Grande Randonnée (GR) sont en principe conçus pour offrir un hébergement (gîte ou refuge a minima) tous les 20/25 km, soit pour chaque étape journalière. Néanmoins, sur certaines zones et à certaines périodes de l’année, cette possibilité, même sur un GR, n’est pas totalement vraie sur le terrain.
Il vous appartient donc de vérifier l’état et la disponibilité des hébergements sur votre parcours avant de trouver porte close.
Vérifiez aussi, en montagne notamment, si les refuges sont gardés (ils offrent alors un service de restauration) ou non. Dans une cabane non gardée, vous devrez prévoir votre repas ainsi qu’un tapis de sol en plus de votre sac de couchage. La place n’étant pas garantie, nous vous conseillons, surtout si votre parcours est assez emprunté, de vous munir d’une tente ou d’un abri léger au cas où.
Pour certains parcours – et c’est encore plus vrai à l’étranger, en Amérique du Nord notamment – le bivouac s’impose de lui-même, car il y a très peu d’hébergements sur les zones empruntées par les sentiers.
Saviez-vous qu’Iphigénie propose des cartes du monde entier avec Open Topo Map ?
Retrouvez l’ensemble des cartes disponibles dans l’appli Iphigénie.
Comme nous l’évoquions plus haut, le bivouac peut être source d’expériences uniques et d’instants inoubliables. Un réveil le matin devant un paysage grandiose ou intimiste, seul dans la nature, reste merveilleux.
Mais camper reste aussi plus exigeant sur le plan physique et contraignant pour la logistique. Vous devez ainsi maîtriser vos réserves alimentaires, être à l’aise avec le maniement d'un réchaud ou encore être capable de porter une charge assez lourde pendant vos étapes.
Avant de partir pour un trek en bivouac itinérant exigeant, vous devez donc vraiment vous interroger sur vos capacités et vos compétences, les valider ou non avec sincérité et réalisme pour décider si le projet vous convient ou non.
Si vous ne le sentez finalement pas, tournez-vous vers un projet plus modeste, où vous pourrez acquérir de l'expérience, ou bien opter pour un logement en dur.
Voilà, nous espérons que vous avez désormais quelques clés pour choisir où dormir lors de vos treks et randonnées !
Passez de bonnes nuits !
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Savoir lire une carte IGN, c’est la base si vous envisagez de randonner. Apprenez dans cet article comment lire une carte IGN en 7 étapes clés.
Savoir lire une carte IGN, c’est la base si vous envisagez de randonner. En déchiffrant toutes les informations qui s’y trouvent, vous serez capable d’éviter les obstacles, d’anticiper une difficulté ou encore de vous repérer pour ne pas vous perdre ou pour retrouver rapidement votre chemin.
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D’abord, il faut choisir la carte qui sera adaptée à vos besoins. IGN en édite de différentes échelles et chaque échelle convient à un usage.
Les cartes routières sont à petite échelle, c’est-à-dire qu’elles sont peu détaillées. Elles conviennent aux trajets en voiture (ça marche aussi pour la moto 😉). Il y en a trois types :
Lire une carte IGN de ce type est relativement simple puisque l’on regardera majoritairement les axes routiers et les villes et villages.
Ensuite, il y a les cartes avec une échelle plus grande qui sont donc plus précises. Elles conviennent pour découvrir un territoire, l’explorer et faire des activités outdoor. Vous trouverez dans cette catégorie :
Sur une appli comme Iphigénie, vous pouvez lire une carte IGN numérique en zoomant et dézoomant. Ainsi, vous naviguez instantanément entre plusieurs échelles. C’est très utile pour se repérer rapidement et visualiser le chemin qu’il reste à parcourir.
Avant de partir marcher en zones montagneuses, c’est important d’avoir visualisé sur la carte les courbes de relief. Ça vous permettra de connaitre le niveau de difficulté de l’itinéraire que vous avez envisagé.
Les traits orange sur les cartes IGN correspondent aux courbes de niveau. Si vous suivez la ligne, vous aurez tous les endroits qui se situent à la même altitude. Vous pouvez aussi les trouver en bleu dans les zones de glaciers ou de névés et en gris dans les zones rocheuses.
En plaine, la distance réelle entre deux lignes qui se suivent est de 5 mètres. Alors qu’en zone montagnarde, elle est généralement de 10 mètres, mais pas toujours, donc il vaut mieux vérifier sur la légende afin d’être sûr de lire une carte IGN correctement.
Tous les cinq traits, vous trouverez la courbe « maîtresse » (le trait est plus épais). L’altitude est inscrite sur cette ligne et elle se lit dans le sens du sommet. Pratique pour savoir dans quel sens ça monte !
Vous pouvez connaitre le dénivelé total de votre randonnée en calculant la différence entre l’altitude indiquée par la ligne de niveau de votre point de départ et le point coté. Ce point est le nombre en noir indiquant l’altitude d’un sommet ou autre point de relief (col, volcan, etc.).
Et pour vous faire une idée du pourcentage de la pente sur un passage, observez les courbes de niveau. Plus elles sont éloignées les unes des autres, moins la pente sera faible. Inversement, si les courbes sont très serrées, alors le dénivelé sera important.
Une courbe de niveau en cercle représente soit un sommet, soit une cuvette.
Pour les différencier, c’est simple : s’il y a une flèche, c’est un creux, s’il y a un point au centre, c’est une proéminence.
Sur certaines cartes, vous pouvez voir un ombrage apparaitre à certains endroits. Appelé ombré ou estompage, il permet de mieux se rendre compte du relief. Plus l’ombre est intense, plus la pente est raide.
Assez logiquement, la couleur bleue représente l’eau : rivière, lac, étang, etc. Mais voici quelques infos plus précises :
Les refuges sont représentés par une icône de maison en rose. S’il est tout coloré avec une porte laissée blanche, alors il s’agit d’un refuge gardé. S’il y a juste le contour avec une porte, le refuge n’est pas gardé et si l’icône n’a pas de porte, alors c’est un simple abri.
Lire une carte IGN pour partir en randonnée, c’est avant tout savoir distinguer les différents types de chemins.
Les pistes et autres routes non revêtues (c’est-à-dire pas forcément très entretenues) sont représentées par une double ligne de tirets. Elles peuvent être empruntées avec un véhicule. Mais regardez bien d’abord sur la carte si vous voyez une barrière. Si c’est le cas, vous ne pourrez pas vous y engager.
Les chemins larges sont ce qu’on appelle les chemins noirs, car ils sont symbolisés par un trait noir continu. Seuls les 4x4 peuvent les prendre.
Les tirets noirs désignent des sentiers et chemins étroits. On ne peut les emprunter qu’à pied.
Une ligne rose épaisse est un sentier de grande randonnée ou un GR de pays. Vous verrez indiqué dessus GR ou GRP. Dans le cas contraire, il s’agira plutôt d’une voie verte.
Une ligne rose plus mince est un sentier de petite randonnée (PR).
Une ligne rose en tiret désigne un sentier qui n’est pas toujours bien balisé.
Une ligne rose en pointillé, c’est un sentier pas forcément balisé avec en plus un ou plusieurs passages délicats.
Quant aux lignes bleues discontinues, elles désignent un itinéraire de ski de randonnée.
Dans l’application Iphigénie, vous trouverez, entre autres, les cartes IGN France, IGN Belgique et IGN Espagne.
Vous pouvez charger les cartes du territoire français à grande échelle et avoir aussi accès aux cartes topographiques, de tourisme, administratives, routières, ainsi qu’aux vues satellitaires ou aériennes.
Retrouvez l’ensemble des cartes disponibles dans l’appli Iphigénie.
Sur Iphigénie, vous pouvez visualiser un ou deux fonds de carte en simultané (avec un avant et un arrière-plan). En jouant sur leur transparence, vous naviguerez entre les différentes vues et avoir un maximum d’infos en un minimum de manip.
Pour en savoir plus et apprendre à configurer les fonds de cartes et les calques, regardez cette vidéo.
En plus des fonds de cartes, l’appli vous permettra aussi de charger des claques. Un calque qui est très utile pour les randonneurs et les skieurs, c’est celui des pentes à + 30°. Grâce à lui, vous identifierez facilement les zones à risque d’avalanches et pourrez choisir de modifier votre itinéraire si vous estimez que le danger ou la difficulté sont trop grands.
Pour terminer, voici une dernière astuce pour lire une carte IGN dans Iphigénie (mais il y en a plein d’autres !). Si vous tapez trois fois sur votre écran, la carte s’oriente automatiquement et se positionne par rapport à votre sens de marche. C’est très pratique pour identifier les sommets et mieux se repérer lorsque l’on est en mouvement.
Après la lecture de cet article, on espère que vous avez désormais toutes les bases utiles pour mieux interpréter une carte IGN.
Bon voyage ou bonne randonnée et à bientôt pour d’autres infos !
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Saviez-vous qu’Iphigénie propose des calques de cadastre ? On vous dit comment les retrouver dans l'app dans cet article.
Saviez-vous qu’Iphigénie propose, outre les calques et les fonds de cartes, des calques de cadastre ? Mais qu’est-ce que le cadastre ? Comment le retrouver dans l’app ? On vous dit tout dans cet article.
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Le cadastre est un document administratif qui recense et identifie les propriétés foncières (immeuble, maison, terrain, etc.) d’une commune. Il permet par exemple de calculer les impôts locaux dont vous êtes redevable (taxe foncière et taxe d’habitation). La vocation de ce document est avant tout fiscale et non juridique : le cadastre ne constitue pas un titre de propriété.
Il regroupe deux types d’informations :
Le plan cadastral est une représentation graphique d’une commune qui dresse l’inventaire de ses propriétés foncières ainsi que l’emprise au sol des bâtiments qui les occupent.
La matrice cadastrale est un document écrit constitué de relevés de propriétés indiquant le nom du propriétaire de chaque terrain ou immeubles bâtis répertorié au sein du plan cadastral.
Iphigénie est un véritable outil cartographique. À ce titre, notre application mobile propose des fonds de cartes, des calques, mais aussi des fonctionnalités spécifiques telles que les calques Cadastres et Cadastre vectoriel et les outils associés.
Elle donne donc accès à deux représentations du cadastre sous forme de calques pour le territoire Français :
À savoir :
Comme les fonds de cartes, les calques du cadastre peuvent être téléchargés dans votre appareil pour y avoir accès en mode hors-ligne une fois sur le terrain.
L’outil « Recherche » d’Iphigénie permet de retrouver une parcelle si vous connaissez son code. Le code d’une parcelle est un identifiant composé de 14 Caractères :
– code de la commune sur 5 caractères ;
– préfixe de la section sur 3 caractères ;
– code de la section sur 2 caractères ;
– numéro de la parcelle cadastrale sur 4 caractères.
Exemple pilier nord de la tour Eiffel – 75056 107 CR 0003
Voir le tuto : Comment Comprendre l’outil Recherche sur Iphigénie ?
Le géocodage inverse consiste à attribuer un certain nombre d’informations comme (un toponyme, une adresse, un code de cadastre) à des coordonnées géographiques.
Dans Iphigénie cette fonctionnalité est accessible depuis la fiche détail d’un repère.
Elle permet d’obtenir différentes informations sur la position de votre repère :
– le lieu-dit le plus proche ;
– l’adresse postale ;
– code cadastral lorsqu’il est disponible ;
Si vous souhaitez connaître, la superficie d’une parcelle, d’une zone déterminée, grâce à son outil trace, Iphigénie permet d’obtenir facilement cette information.
Il suffit en effet de créer une trace autour de la parcelle, de la zone en question, pour obtenir sa superficie. Une fois créée, l’information se trouve dans la fiche détail de cette trace.
Nota : la donnée indiquée est la surface comprise dans votre trace, ce n’est pas la surface exacte de la parcelle.
N’hésitez pas à aller faire un tour sur le manuel pour bien comprendre comment configurer le cadastre dans votre app :
- iOS : https://manuels.iphigen.ie/fr/article/le-menu-cartes-ios-p3na4g/
- Android : https://manuels.iphigen.ie/fr/article/le-menu-cartes-android-izi0ar/
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Le soleil commence à repointer le début de son nez et ça fait du bien ! Pourtant, c'est aussi l'ennemi numéro 1 lors d'une rando, voici donc nos conseils pour bien vous protéger.
Le soleil est bien sûr un allié lorsqu’il s’agit de se motiver pour partir randonner. Le beau temps avec l’astre du jour au firmament sur un ciel bleu est toujours plus encourageant ! Pourtant, marcher sous le soleil présente bien des dangers et des inconvénients. Voici 5 conseils pour mieux se préserver en randonnée lors des journées les plus chaudes et ensoleillées.
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Les beaux jours pointent à l’horizon et après les problématiques spécifiques à l’hiver, que nous avons abordé dans ce blog, voir par exemple nos 8 astuces pour bien se protéger du froid en randonnée, c’est bien ceux liés à la randonnée par temps chaud qui vont bientôt revenir se poser !
S’il est agréable de s’élancer sous un beau soleil, les journées chaudes sont souvent les plus difficiles pour la pratique de la randonnée, mais aussi du trail ou du vélo. La chaleur peut être désagréable, inconfortable voire même vous mettre en danger lors de vos sorties et c’est un facteur à ne surtout pas négliger en termes de stratégie vestimentaire et d’hydratation notamment.
En effet, si lutter contre le froid est relativement facile (il suffit de bien se couvrir !) résister à la chaleur pose bien plus de problèmes, car aucun vêtement ni aucune stratégie d’adaptation ne peuvent totalement garantir une parfaite adaptation aux températures élevées.
Voyons néanmoins 5 conseils pour mieux résister à la chaleur et se protéger du soleil.
La chaleur présente plusieurs risques qui sont accrus par l’activité physique. Le coup de chaud, l’insolation est bien sûr un risque majeur lorsque l’on pratique une activité physique, telle que la randonnée. Il faut donc être particulièrement prudent et bien mesurer son effort lorsque le soleil tape.
Il faut, à l’instar de ce que l’on fait pour l’altitude, adapter ses étapes et son effort en fonction de la chaleur. Ainsi, s’il fait très chaud, on devra peut-être reconsidérer la longueur de la randonnée prévue. Il faudra aussi s’accorder davantage de pauses, prévoir sans doute un temps de marche plus important.
Lorsqu’il fait chaud, il convient de veiller encore davantage aux apports en eau. L’hydratation à l’effort est cruciale et l’eau doit être le premier souci du randonneur. Il faut toujours en apporter suffisamment et se renseigner sur les ressources sur votre parcours.
Avec l’effort, les besoins en eau sont élevés. Au moins 2 à 2,5 litres d’eau par jour de randonnée, mais beaucoup plus si la température est élevée. L’intensité et la chaleur vous dictent certes vos besoins, mais il ne faut pas attendre d’avoir soif pour boire : c’est signe que vous êtes déjà déshydraté.
La déshydratation freinera nettement votre effort et présente de nombreux risques pour la santé. Buvez régulièrement, en vous accordant une pause pour bien prendre le temps de boire une quantité suffisante (l’équivalent d’un verre par heure au minimum).
En randonnée, on a le temps de boire ! L’eau est suffisante pour le randonneur (vous pouvez la compléter de sirops si vous préférez, sans excès de sucre). Pour s’assurer que vous êtes correctement hydraté, c’est simple : vous devez uriner et vos urines doivent être claires et sans forte odeur.
Surtout, lors d’une randonnée itinérante, si vous terminez une étape déshydraté, veillez à bien compenser ces pertes le soir et le matin suivant et n’enchaînez pas les journées dans cet état. La déshydratation répétée peut avoir de graves conséquences, n’hésitez pas à en parler à un professionnel de santé si besoin.
Le soleil présente aussi un autre danger, plus insidieux, mais tout aussi dangereux : le rayonnement des UV nocifs. Une exposition excessive au soleil peut causer des coups de soleil, des brûlures cutanées, une pigmentation inégale, le vieillissement prématuré de la peau et augmenter le risque de cancers cutanés.
Pour protéger sa peau, il est crucial d’utiliser une crème solaire avec un indice de protection FPS adéquat (au moins 30), qui correspond au type de peau et au niveau d’exposition au soleil. Il est important de se protéger également contre les rayons UVA et UVB, qui sont responsables de la plupart des cancers de la peau, notamment le mélanome. Il existe des crèmes solaires adaptées au sport. N’oubliez pas d’en mettre même en hiver sur les massifs.
Il favorise aussi les cancers et les cataractes précoces et autres problèmes oculaires. Il convient de ne pas négliger les effets néfastes des rayons UV sur la rétine, qui peuvent causer des lésions irréversibles. Il faut donc absolument se protéger du soleil quand on marche. Lunettes de soleil et casquette ou chapeau sont des outils indispensables. Enfin, si on a une peau très sensible, pantalons et manches longues sont recommandés dans les zones où le soleil est très vigoureux !
Enfin, il est important de prendre soin de sa peau après l’exposition au soleil en utilisant des produits après-soleil pour hydrater et apaiser la peau. Il est également important de boire suffisamment d’eau pour éviter la déshydratation et de manger une alimentation saine et équilibrée, qui peut aider à renforcer la peau et à prévenir les dommages des radicaux libres causés par le soleil.
À l’instar du froid, la chaleur exige des vêtements spécifiques. Il faudra en effet se couvrir (notamment pour protéger les zones les plus fragiles des rayons du soleil) tout en favorisant les échanges thermiques et l’évacuation de la chaleur. Ils devront être légers, respirants et dans des matières adaptées (qu’elles soient synthétiques ou naturelles – on trouve maintenant des vêtements comportant de la laine mérinos très fins et agréables à porter dans la chaleur).
Il est recommandé de porter des vêtements de couleur claire pour éviter d’attirer la chaleur et protéger sa peau des rayons. On préfèrera des coupes amples, qui amélioreront la circulation d’air et les échanges thermiques. Les manches courtes et les shorts sont bien sûr conseillés, pourvu que votre peau soit à cet endroit assez habituée au soleil ou protégée par une crème solaire adaptée (voir plus haut). Les chaussures devront également être adaptées aux fortes chaleurs, car porter des chaussures qui tiennent trop chaud pourra être inconfortable : échauffements, ampoules, seront favorisés.
Il faut donc privilégier les modèles aérés, aux mesh respirants (les membranes imperméables peuvent être désagréables par forte chaleur), voire même sur certains terrains, des sandales adaptées à la randonnée. N’hésitez pas à lire notre article : Chaussures de rando : 8 caractéristiques à connaître pour faire le bon choix.
Enfin, on veillera à se mouiller régulièrement pour aider à abaisser la température corporelle pendant l’effort. L’eau fraîche, ou froide, est bien sûr plus efficace. En montagne, on ne se privera pas de s’asperger aux torrents, de mouiller les couvre-chefs. Les fontaines, voire les cours d’eau, sont tout à fait indiqués également.
Certains vêtements spécialement conçus pour retenir l’eau et apporter de la fraîcheur (grâce à des microcristaux) peuvent aussi être intéressants. Les couvre-chefs en coton (qui ne sèchent pas vite) sont souvent plus efficaces de ce point de vue que ceux, très aérés et en fibres synthétiques, conçus pour sécher très vite.
En résumé, marcher sous le soleil est bon pour la santé et les bienfaits du soleil ne sont plus à démontrer, mais il est important de prendre des précautions pour éviter les méfaits du soleil et préserver sa santé et celle de sa peau. La chaleur est le pire ennemi du randonneur ! En suivant ces quelques règles simples de protection solaire, il est possible de profiter des bienfaits du soleil tout en réduisant les risques d’une exposition excessive aux rayonnements nocifs du soleil.
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Vous rêvez de dormir en pleine nature ? Cet article va vous donner tous les conseils indispensables pour bien préparer votre bivouac.
Vous rêvez de dormir en pleine nature ? Vous avez envie de partir en randonnée itinérante et de dormir au bord des chemins ? Parfait ! Cet article va vous donner tous les conseils indispensables pour bien préparer votre bivouac et profiter ainsi de cette belle aventure en plein air !
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Le bivouac est une pratique de pleine nature qui ouvre un champ des possibles infinis et permet une réelle connexion avec la nature. Que vous soyez randonneur, campeur, trekkeur ou simplement un amoureux de la nature, le bivouac est une façon unique de s'immerger dans l'environnement naturel !
En effet, le principe du bivouac est de passer la nuit à la belle étoile ou sous une tente improvisée lors d’une randonnée ou un trek de plusieurs jours. Ils peuvent également être organisés pour une seule nuit en permettant aux randonneurs de camper dans des endroits magiques où les campings ne fournissent pas d'emplacement (en respectant les interdictions bien sûr, on le verra plus loin !).
Il existe plusieurs types de bivouac. Le bivouac est une pratique légère et mobile qui implique une nuit passée sous une tente fine ou à la belle étoile, du coucher au lever du soleil.
Le camping sauvage lui, est la pratique de camper n'importe où dans la nature, sans avoir réservé un endroit précis.
Bien que les deux pratiques soient souvent confondues, elles sont distinctes. Le bivouac est idéal pour les randonneurs, tandis que le camping sauvage convient davantage aux voyageurs motorisés.
Le bivouac en montagne, par ailleurs, est une expérience unique qui nécessite une préparation plus complexe, car les conditions climatiques peuvent être extrêmes. Les randonneurs doivent apporter un sac de couchage, un tapis de sol et un réchaud pour se protéger du froid et préparer des repas chauds.
Si le plaisir de se réveiller au saut de la tente dans un environnement splendide et préservé est réel, il faut se prémunir des mauvaises surprises : nous soulignons ici l’importance de la réglementation et du choix d’un lieu adéquat, complétée par un équipement adapté pour bien vivre cette expérience unique !
Le bivouac et le camping sauvage en pleine nature nécessitent une préparation minutieuse pour éviter les mauvaises surprises. Pour profiter de cette expérience en toute sécurité. Il est très important de respecter certaines zones interdites et d'être discret pour éviter de perturber la faune et la flore locales.
Avant de partir, il est essentiel de se renseigner sur la réglementation en vigueur pour éviter les ennuis. En France, la réglementation est complexe et chaque entité géographique possède ses propres règles.
En général, le camping sauvage est autorisé en dehors des routes et voies publiques, avec l’accord du propriétaire. Toutefois, il est interdit sur les rivages de la mer, à proximité des monuments historiques, dans les parcs et jardins, ainsi qu’à moins de 200 mètres des points d’eau captés pour la consommation.
Le bivouac est également soumis à des règles spécifiques dans chaque parc naturel régional ou national.
Enfin, certains arrêtés préfectoraux ou municipaux peuvent modifier les règles sur certaines zones pour des durées limitées ou non ! Il est donc crucial de se renseigner sur les restrictions en vigueur avant de partir, pour éviter d’être réveillé par la gendarmerie en pleine nuit et de devoir vous acquitter d’une amende qui gâcherait beaucoup le plaisir (sans compter que vous devriez quitter les lieux).
Il peut être difficile de trouver les informations sur la réglementation en vigueur pour chaque lieu. Il est conseillé de contacter l’office de tourisme local, le parc naturel régional ou national concerné, ou encore la mairie pour obtenir des informations précises.
En suivant ces conseils, vous pourrez profiter pleinement de votre expérience en pleine nature en toute sécurité !
Les parcs nationaux ou réserves naturelles sont des endroits populaires pour les randonneurs et campeurs.
Cependant, ils ont des limites précises et des règles strictes pour préserver l'éco-système. Il est important de se renseigner directement auprès d’eux, sur les règles et de respecter les interdictions pour ne pas perturber l'environnement naturel.
Pour plus de sécurité, on vous invite aussi à lire notre article sur les précautions indispensables pour partir en randonnée.
Une fois vous être assuré d’être dans les clous de la réglementation, veillez à trouver le bon spot : installez-vous près d’une source ou au moins d’un cours d’eau claire (vous pourrez filtrer, traiter ou chauffer pour la consommation), sur un terrain plat et sans trop d’aspérités où vous pourrez planter vos sardines sans trop de difficulté.
Les bivouacs près d'un lac ou d'une rivière sont idéaux pour bénéficier d'une source naturelle d'eau, mais il faut être sûr de pouvoir accéder à cette eau sans perturber l'environnement. Les heures de marche doivent être prises en compte pour choisir l'emplacement du bivouac et le temps nécessaire pour monter la tente ou installer un abri temporaire.
Bien sûr, recherchez le calme, la discrétion et si en prime le lieu offre une belle vue pour mieux profiter du coucher et du lever du soleil, alors n’hésitez plus.
L’art du bivouac nécessite logistique et bon sens. L’équipement reste primordial : une tente légère, mais protectrice est un minimum confortable est un investissement incontournable. La qualité du sac de couchage est primordiale : il doit être adapté au climat tout en restant léger et compactable.
En cas de bivouac hivernal, il est recommandé d'apporter une couverture de survie pour éviter la condensation. Pour planter sa tente, le choix de l'emplacement est crucial. Il doit être discret, suffisamment plat et loin des points d'eau pour éviter les inondations en cas de pluie.
À moins de se contenter d’un repas froid, le réchaud est indispensable. On vous conseille d’investir dans un modèle à gaz performant, c’est plus efficace.
Pour dormir confortablement, un tapis de sol - ou mieux, un matelas autogonflant - est plus qu’appréciable. Votre dos vous remerciera au réveil.
Les sacs-à-dos doivent également contenir tous les équipements de camping nécessaires, tels que des piquets pour planter la tente et une bâche pour se protéger de la pluie. Lisez notre article sur le sac parfait pour une grande randonnée.
Enfin, vêtements chauds, sous-vêtements thermiques et rechanges secs sont incontournables, même en été.
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Tout l’art de bien s’équiper tient dans l’équilibre à trouver entre confort et légèreté, surtout si vous campez lors d’un trek itinérant. En effet, même s’il est largement plus agréable de marcher avec un sac léger, vous serez fort dépourvus si vous passez des nuits trop inconfortables, par manque d’équipements.
En résumé, le bivouac est une expérience passionnante et enrichissante pour les amateurs de plein-air. Que ce soit en camping sauvage ou en camping organisé, cette pratique permet de passer des moments uniques en communion avec la nature. Il est important de se préparer correctement, de respecter les lois et la nature, mais le jeu en vaut la chandelle si on apprécie la vie en plein-air.
Alors, bien installés ? On vous souhaite une douce nuit sous les étoiles !
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