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Tout savoir sur les bâtons de rando : usage, matériaux, quand les utiliser.
L’usage des bâtons s’est beaucoup popularisé en randonnée, notamment en montagne. Voici tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur leur usage, sans jamais oser le demander, et même plus peut-être ! Technique, matériaux, typologie : faisons le tour des bâtons de marche.
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On s’est tous posé la question avant de s’évader en randonnée pédestre.
Si pour une balade à la journée sur un terrain facile et plat on peut sans doute s’en passer et marcher d’un bon pas tonique avec un balancier de bras correct, la question est différente pour une randonnée longue et sur un terrain vallonné ou difficile.
Dans ces configurations, les bâtons peuvent clairement apporter une bonne aide. Ils soulagent le travail des muscles des jambes en répartissant davantage l’effort sur les quatre membres. Bien utilisés, ils vous permettront aussi de vous tenir plus droit et d’adopter une meilleure position surtout lorsque vous portez un lourd sac à dos.
Leur intérêt est plus important en montée et en descente, mais ils pourront aussi vous apporter un meilleur équilibre lors d’une itinérance de plusieurs jours sur le plat. Il convient toutefois de bien les utiliser : sans maîtriser totalement la technique « nordique », un geste dynamique et un bon alignement sont plus efficaces. Il ne faut pas « promener » ses bâtons, mais vraiment s’en servir et s’aider avec pour la propulsion.
L’emploi des bâtons permet d’ailleurs souvent de garder le corps plus droit, les épaules et la tête mieux alignés malgré la fatigue et de conserver un meilleur rythme sur les sentiers de haute-montagne ou en plaine.
Si vous êtes convaincu de l’utilité des bâtons, reste à savoir lesquels emporter. Il en existe en effet de plusieurs types :
– Les bâtons monobrins, d’un seul bloc donc. Ils seront souvent plus solides, plus massifs et rigides. Ils ne risquent pas de se casser au niveau des jointures ni de se gripper sur les pas de vis. La solidité et la facilité d’utilisation restent leur point fort. En revanche, ils sont encombrants et il faudra bien en choisir la taille pour vos randonnées alpines.
– Les bâtons télescopiques qui sont rétractables. Ils peuvent être constitués de deux brins ou de trois brins. Ils possèdent des pas de vis intégrés qui permettent de rétracter les brins à l’intérieur des brins supérieurs et de réduire ou d’augmenter la taille du bâton. Cette possibilité de réglage de la hauteur du bâton reste leur atout : vous pouvez l’adapter selon votre fatigue et le terrain pour plus de confort. Ils sont faciles à transporter, en position « rétractée ». Néanmoins, ils peuvent se gripper avec l’humidité.
– Les bâtons pliables. Apparus récemment dans le domaine du trail running et du trekking, les bâtons pliables peuvent s’avérer pratiques, lorsque vous ne les utilisez pas toujours, pour le transport. Ils risquent moins de se « gripper » que les bâtons télescopiques. Certains modèles qui se plient combinent aussi les deux technologies : brins à vis ou à clips et brins pliables. Ils sont parfois assez fragiles, surtout lorsqu’ils sont en carbone.
Selon vos objectifs, votre rythme de marche et la nature de votre randonnée, les différents matériaux proposés sur le marché vous conviendront plus ou moins.
Il s’agit d’une paire de bâtons légers, souples, adaptés à une randonnée rapide et active. Ils sont souvent utilisés pour la marche nordique et le trail. Ils amortissent bien les vibrations. Leur gros revers reste leur fragilité : ils se cassent d’un coup si l’on pousse avec ferveur dessus, ou lorsqu’ils se coincent dans une pierre, par exemple…
Solution classique, ces alliages offrent un bon compromis entre la légèreté et la solidité : les bâtons plient parfois, mais cassent rarement.
Les bâtons les plus « rustiques ». Matériau naturel, le bois peut être un choix à la fois affectif (les bâtons en bois évoquent directement la nature et rappellent ceux des bergers ou le fameux « bourdon » du pèlerin), mais aussi pratique, car ils sont solides et peu chers. Vous en trouverez dans la nature, mais aussi travaillés par les artisans. Leur longueur et leur poids pourront varier largement. L’essence utilisée garantira une grande variabilité de solidité et de légèreté. Le bambou offre un compromis intéressant, mais d’autres bois conservent plus de « noblesse ».
On trouve enfin quelques bâtons en titane, dont le prix est élevé, mais qui auront l’avantage de présenter une grande solidité combinée à un poids plume.
– les bâtons seront orientés vers l’arrière pour la propulsion et sont utilisés de manière controlatérale, ainsi le bras qui viendra planter le bâton devant sera en action en même que la jambe opposée.
– Les bras seront légèrement fléchis et la prise du bâton sera légère. Vous pouvez vous appuyer sur la dragonne (effectuez donc un réglage qui permette cela).
– La pose de pied se fera principalement à plat.
– Nous préconisons la pose des deux bâtons simultanément devant vous. Vous poussez fort en vous appuyant bien sur les deux bras.
– En cas de gros obstacles en montée, la méthode alternée peut convenir. Appuyez – vous dessus en dirigeant votre traction vers l’arrière. Vous effectuerez ainsi 3 quatre pas avant que les bâtons passent derrière les appuis. Si le prochain appui est trop haut, on peut tout à fait s’aider en s’appuyant bras droit et monter la jambe gauche. N’hésitez pas à sortir vos mains des dragonnes pour pouvoir prendre le bâton plus bas. L’attaque de pied se fera par l’avant.
N’hésitez pas quand cela est possible à faire quelques zigzags dans la côte pour pouvoir relâcher un peu les mollets et poser quelques pas pieds à plat. Vous soulagerez vos membres inférieurs (surtout les mollets) et cela vous procurera un répit cardiaque.
Les bâtons peuvent s’avérer particulièrement efficaces aussi en descente. En effet, ils vont permettre de soulager les jambes (on passe alors à quatre points d’appui). Lors des descentes, libérez vos mains des dragonnes, car il ne faut pas que le bâton reste coincé sur vos poignets en cas de chute.
– Les bâtons vont vous permettre d passer certains obstacles. Vous abaissez ainsi votre centre de gravité en plantant légèrement les bâtons devant vous et vous prendrez appui sur eux pour pouvoir franchir l’obstacle.
Les bâtons sont également très pratiques dans les virages en épingle à cheveux. En effet, il vous suffira de planter celui-ci à l’intérieur du virage sur un endroit surélevé par rapport à la position de vos pieds et de vous appuyer dessus pour que celui-ci devienne un point de rotation. Ainsi, vous ne perdrez pas ou peu de vitesse, et le passage sera beaucoup moins coûteux en énergie.
Vous voilà prêt à arpenter les chemins de vos rêves. Avec ou sans bâtons, ce qui compte c’est de profiter à fond de votre balade !
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Le choix de sa pointure ne se fait pas au hasard ! Surtout si vous avez prévu de marcher longtemps sans avoir mal aux pieds ! Voici toutes les astuces pour choisir la pointure de chaussures parfaitement adaptée à vos pieds.
Le choix de sa pointure ne se fait pas au hasard ! Surtout si vous avez prévu de marcher longtemps sans avoir mal aux pieds ! Qui ne s’est pas retrouvé avec des ampoules et des blessures lors d’une rando parce que ses chaussures étaient trop petites ou trop grandes ? Alors, après vous avoir indiqué les 7 types de chaussures indispensables pour randonner et les 8 caractéristiques de chaussures guider dans votre choix, il nous reste maintenant à vous donner toutes les astuces pour choisir la pointure de chaussures parfaitement adaptée à vos pieds.
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Le dernier problème majeur lorsque l’on a arrêté son choix vers un modèle particulier est de ne pas se tromper de taille ! Pour cela, le premier conseil, de bon sens, est de bien essayer ses chaussures en magasin ou de passer par un site Internet offrant un barème précis pour choisir la taille ainsi qu’une possibilité d’échange en cas d’erreur.
Bien entendu, pouvoir essayer ses chaussures, vérifier la taille en direct et en situation reste la meilleure configuration. L’intérêt d’un magasin « physique » reste ainsi totalement justifié ! Mais on peut reconnaître l’aspect pratique, l’immense choix et les prix attrayants pratiqués par les grandes enseignes du Net, qui ont en plus développé de nombreux outils en ligne pour améliorer et affiner vos critères de choix et limiter vos erreurs de commandes, y compris pour les tailles.
Mais les pointures de chaussures ne sont pas totalement équivalentes d’une marque voire d’un modèle à l’autre, en raison de gabarits différents et également de traduction d’un système de pointure à l’autre (entre l’Européen, l’Américain, l’Anglais et l’Asiatique…) qui varie souvent. Il faut donc pouvoir disposer d’un barème précis et idéalement adapté à chaque marque voire pour chaque modèle.
Certes, si l’on connaît sa pointure dans une marque donnée, le risque d’erreur sera faible, mais rien ne pourra vraiment remplacer l’essayage, qui permet aussi de vérifier d’autres aspects de confort, par exemple les zones de friction trop évidentes.
Oubliez ce que l’on vous a sans doute répété : « Prenez une pointure ou une et demie de plus que pour vos chaussures de ville ». Il est inutile et même assez dangereux, de prendre trop grand !
L’idée du gonflement des pieds après quelques heures de marche est également une légende. Certaines personnes ont effectivement les pieds qui gonflent, d’autres pas, et ce phénomène vous fait rarement prendre deux pointures au cours de la journée ! Prenez donc des chaussures bien ajustées, ni trop petites, ni trop grandes.
Pour les modèles à tiges basses, de type randonnée légère, approche et trail running, la bonne mesure sera en général l’épaisseur du pouce entre le bout de la chaussure et la pointe de votre orteil le plus long (selon les personnes, le pouce ou le deuxième orteil).
Pour une chaussure mid ou tige haute, on avancera les orteils au maximum : il faudra alors que l’on puisse passer l’épaisseur d’un doigt entre le talon et le bord de la chaussure, à l’arrière, pour que la taille soit en principe bonne.
Pour toutes ces mesures et tout bon essayage, tenez-vous debout. Vous marchez en effet rarement assis et la position de la chaussure sur le pied s’ajuste selon les positions.
Vous compléterez votre analyse en vérifiant qu’aucun point de pression ne vous gêne, déjà à l’arrêt puis en effectuant quelques pas dans le magasin, à plat et même dans un escalier si c’est possible. Cela vous permettra d’avoir un meilleur ressenti et une première impression qui – si elle ne peut vous garantir totalement d’être à l’aise dès votre première randonnée avec vos nouvelles chaussures – vous éclairera déjà sur le confort général des chaussures et si elles vous vont bien ou non.
On y pense bien moins, mais la largeur de votre chaussure est presque aussi importante que sa longueur. Certains modèles conviennent à des pieds larges, d’autres à des pieds plus fins. Même si bien entendu le laçage et un serrage adapté peuvent ajuster le chaussant à vos pieds, il convient tout de même de ne pas opter pour une chaussure à l’évidence trop large ou trop étroite pour vous.
Trop larges, vos appuis seront instables, peu précis et vos sensations au sol seront mauvaises. Votre pas verra son efficacité diminuer. Trop étroites, vous risquez de l’inconfort. Dans les deux cas, les ampoules et les frottements pourront être présents et les blessures ne tarderont pas à faire leur apparition.
Vous devez donc veiller à choisir la bonne largeur. Pour cela, toujours debout, vous devez, après quelques pas et en ayant serré correctement vos lacets, sentir vos pieds ni à l’étroit ni flottant dans un espace trop large. C’est certes davantage un ressenti qu’une donnée objective, mais vous devez bien sentir votre pied dans la chaussure avant de l’acheter !
Enfin, voici nos derniers conseils et astuces pour bien essayer une chaussure avant de l’acheter :
- Faites votre achat plutôt le soir, ou l’après-midi après avoir déjà marché si vos pieds ont tendance à gonfler en cours d’exercice ;
- Marchez le plus possible dans le magasin avant de faire votre choix ;
- Essayez plusieurs modèles ;
- Achetez une paire de qualité et ne mégotez pas trop sur les prix. Une bonne marque et des composants de qualité feront la différence sur le terrain et résistent en général mieux à l’usage. L’objectif reste de marcher longtemps avec, ne l’oubliez pas ! À la fois en termes de confort d’usage, de durée d’utilisation et de performances, une chaussure de bonne qualité sera meilleure.
Pour finir, c’est seulement après un véritable test terrain que vous pourrez vous décider à partir avec telle ou telle chaussure pour une longue randonnée. Un simple essayage ne suffit pas à déterminer vraiment si un modèle est fait pour vous et pour l’itinéraire prévu.
Testez-le bien-sûr un minimum à l’entraînement, sur des durées et des terrains qui pourront vous fournir de vraies informations quant à votre « entente » avec la chaussure avant de partir pour un parcours plus long et encore davantage une randonnée itinérante. Il vaut mieux éviter de partir avec des chaussures neuves, ça paraît évident, sur une randonnée exigeante.
Plus le modèle sera conçu pour la « grande randonnée » et le trek, plus la période de rodage sera longue, les matériaux demandant davantage de temps pour s’assouplir et se faire à vos pieds que ceux d’un modèle léger type trail.
Nous vous souhaitons de belles randonnées avec vos nouvelles chaussures ! Et n’oubliez pas, pour vous guider, de télécharger l’application Iphigénie pour vos balades et vos grandes randonnées en France ou à l’étranger.
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Comment ne pas se tromper sur le choix de ses chaussures de randonnée ? Savez-vous comment est construite une chaussure de marche ? Une analyse de leurs caractéristiques peut vous aider dans votre pratique.
Comment ne pas se tromper sur le choix de ses chaussures de randonnée ? Parfois il suffit de regarder attentivement de plus près leur constitution. En effet, savez-vous comment est construite une chaussure de marche ? Quelle est sa structure générale ? Quels sont les matériaux qui la composent ? Une bonne analyse de leurs caractéristiques peut vraiment vous conduire au meilleur choix pour votre pratique. Voici donc les différents éléments qui constituent généralement l’anatomie d’une chaussure de marche pour vous aider à faire le bon choix.
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La semelle externe constitue vraiment le lien entre vos pieds et le sol et reste une pièce majeure. Elle doit procurer accroche et stabilité. Sa structure et son dessin sont cruciaux de ce point de vue. Elle peut être plus ou moins crantée selon l’usage et les terrains visés. La composition de la gomme est également primordiale : l’EVA et ses dérivés sont plus légers et confortables, les PU sont plus rigides et durables.
Si la plupart des marques construisent elles-mêmes leurs semelles, d’autres font appel à des spécialistes reconnus (comme Vibram) pour assurer une qualité irréprochable. C’est surtout le rapport entre accroche/durabilité et confort qui doit vous guider dans vos choix.
La semelle intermédiaire de vos chaussures de rando est très importante pour l’amorti, le maintien et le confort général. Elle est généralement constituée de plusieurs couches de différents matériaux qui assurent justement chacun un rôle dans cet équilibre. C’est un élément vraiment crucial de la chaussure. Là aussi, il faut tenter de trouver le juste milieu entre la légèreté et la durabilité.
La semelle de propreté est amovible. Elle est « cachée » à l’intérieur de la chaussure et permet d’absorber l’humidité et d’isoler votre voûte plantaire. Elle peut aussi procurer un soutien plantaire ou être remplacée par une semelle orthopédique en cas de besoin.
La tige est la partie de la chaussure qui recouvre le dessus du pied. Elle sera la principale garante de votre protection contre les chocs et l’humidité. Elle devra apporter confiance et souplesse et vous préserver des frottements. Elle est aussi essentielle dans la bonne tenue de votre pied et pour la stabilité de vos appuis. Là aussi, les matériaux et les formes (basses, montantes, mid – voir l’article précédent) sont très variables d’un modèle à l’autre et déterminent grandement leur usage privilégié entre grande randonnée, marche rapide, trail ou balade.
Les renforts permettent de renforcer les zones de friction pour améliorer la durée de vie du modèle et garantir la protection du pied sur les zones les plus exposées ;
Les lacets doivent être solides sans être gênants, ni trop longs, ni trop courts. Il faut aussi surveiller la qualité et la solidité des œillets ;
La languette protège le dessus du pied des lacets… et du reste. Sur les modèles de grande randonnée, c’est souvent un soufflet, cousu sur trois côtés.
Certains modèles peuvent également comporter un renfort au talon, un pare-pierre, des crochets autobloquants. Certaines chaussures, adaptées également à l’alpinisme ou à la randonnée glaciaire, offrent une semelle cramponnable, sur laquelle on peut facilement adapter des crampons autobloquants.
Vous devez bien analyser tous ces composants, leur forme, leur structure et leur matériau, pour vérifier la qualité générale d’une chaussure ainsi que déterminer son profil et répondre à la question essentielle : « est-elle adaptée à mon propre usage et à mes projets de randonnée ? ».
Dans notre article précédent, nous vous avons présenté les 7 différents types de chaussures indispensable pour la randonnée. À la lumière de cette nouvelle lecture, vous pourrez non seulement choisir la paire de chaussures de randonnée idéale pour vous, mais aussi briller lors de tous vos dîners entre amis grâce à tout ce savoir !
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Saviez-vous qu'il existait au moins 7 différents types de chaussures de rando ? Avec nos conseils, choisissez celui qu'il vous faut pour profiter à fond de la balade.
La chaussure est l’outil de travail du randonneur. Elle est l’élément crucial de la panoplie du randonneur. Le choix d’une paire de chaussures adaptée à votre morphologie et aux terrains où vous pratiquez est donc ESS-EN-TIEL ! On ne le dira jamais assez. Vous n’avez pas envie d’avoir mal aux pieds après une heure de marche. Ni de devoir rebrousser chemin parce que vos orteils se transforment en compote (ou pire). Voici un article complet signé Sylvain Bazin, sur les 7 différents types de chaussures pour bien profiter de vos randos. Vos pieds vous remercieront.
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Même si chaque modèle est différent et plus ou moins adapté à tel ou tel type d’utilisateur (en fonction du poids, de la pratique, de l’intensité, du parcours et du milieu…) les différentes catégories de chaussures adaptées à la marche pourront orienter votre choix pour telle ou telle randonnée. Il existe 7 différents types de chaussures pour partir en randonnée. Petit tour d’horizon.
Légères, souvent souples, elles sont agréables pour la marche et adaptées aux terrains variés. Elles pourront donc convenir à de nombreuses randonnées, notamment si vous aimez les chaussures immédiatement confortables et vous permettant de garder une certaine tonicité.
Si vos chevilles sont toniques et que vous ne craignez pas (ou peu) les entorses, elles seront même idéales pour les terrains assez techniques, la boue et même la moyenne montagne.
Leur souplesse et leur confort pourront être appréciés. Certains modèles de chaussures de trail sont pourvus de membrane imperméable protégeant de l’humidité, assez proche des modèles de randonnée équipés de la même façon. Le défaut majeur reste la durabilité – faible – et elles ne seront pas très adaptées pour le portage d’un sac lourd.
Parfois très proches en caractéristiques des précédentes, les chaussures légères à tige basse sont en général mieux renforcées sur l’empeigne (la partie haute de la chaussure, qui couvre le pied) et présentent souvent des semelles un peu moins souples, mais tout aussi crantées et surtout plus solides.
D’un poids encore assez léger, elles constitueront un bon choix, surtout si vos chevilles sont agiles et que vous ne portez pas un sac trop lourd, pour une grande randonnée accomplie sur des terrains variés allant du bitume aux sentiers assez techniques, avec un dénivelé affirmé. Elles ne vous priveront en effet pas de toutes vos sensations au niveau du pied et de la cheville et vous permettront de marcher efficacement, de façon dynamique.
Ces modèles seront souvent plus agréables à porter en cas de forte chaleur que les modèles montants.
Assez résistantes pour accomplir un long voyage à pied, elles devraient dans la plupart des cas vous conduire à bon port.
Extrêmement robustes et fiables, les chaussures de marche d'approche sont conçues pour... comme leur nom l'indique, la marche d’approche (en montagne, randonnées mêlant sentiers techniques et petits passages d’escalade faciles) sont avant tout destinées aux terrains montagnards, rocheux et techniques. Leur bonne tenue de pied, leur précision dans les appuis et leur accroche très sûre pourront en faire un choix intéressant pour un trek engagé en milieu montagnard.
Pour les autres formes de grandes randonnées, leur raideur (il faudra tout de même penser à bien les « faire » avant de vous élancer) et leur poids relativement élevé semblent les disqualifier.
Elles sont en général très solides. Pour le trekkeur en montagne qui aime les tiges basses, elles peuvent constituer un choix intéressant, notamment sur les parcours les plus engagés techniquement et sur terrains rocheux ou rocailleux. Elles offrent une solidité qui pourra garantir une utilisation longue et même sur plusieurs années.
Elles pourront, de par leur rigidité et leur amorti, supporter des randonneurs chargés d’un sac assez lourd.
Encore assez légères, souvent résistantes, confortables, plus rigides que les précédentes, mais sans excès, les chaussures de randonnée semi-montantes constituent un choix adapté à la grande majorité de vos parcours. À l’exception des grandes marches en haute montagne, qui sont de toute façon davantage du domaine de l’alpinisme et de certains treks très engagés et très longs, où vous devrez porter de fortes charges sur des terrains difficiles et pentus.
Pour le reste des randonnées, notamment pour un voyage à pied avec un sac de poids raisonnable (entre 8 et 15 kilogrammes) en moyenne montagne ou en plaine, elles seront assurément un choix sûr et confortable.
Leur tige, qui monte juste un peu au-dessus de la malléole, protège suffisamment la cheville des principaux risques de torsion et vous soutiendra tout de même au niveau musculaire sur les zones des chevilles et du tibia. Elles sont donc plus « sécuritaires ».
Leur rigidité, en général plus importante que celle des chaussures basses vous garantira aussi une certaine sûreté sur les terrains techniques. Elles offrent un compromis intéressant entre protection, rigidité, légèreté et souplesse : si elles ne permettent pas réellement un pas au déroulé tonique et très rapide, elles ne contrarient pas non plus totalement le mouvement naturel du pied tout en « l’assurant » sur la durée et les terrains un peu difficiles et en aidant au port d’une charge relativement lourde.
Pour la plupart des voyages à pied et des randonneurs, elles constitueront un choix de raison, entre performance et confort. Face à l’humidité, elles seront souvent efficaces : leurs matériaux, cuirs, nubucks traités, sont souvent plus ou moins imperméables et elles sont généralement équipées de membranes qui garantissent en principe une bonne protection
… sauf si l’on met le pied dans l’eau !
Les modèles de chaussure tige haute sont nettement plus protecteurs, plus rigides, mais aussi plus lourds que les précédents. Leurs tiges plus hautes vous apporteront une grande protection de la cheville face aux entorses et un soutien important des muscles de la cheville et du tibia. Pour les marcheurs lourdement chargés abordant des terrains techniques, ces chaussures peuvent procurer une certaine sûreté et une bonne sécurité.
Elles sont la plupart du temps en cuir et possèdent une bonne protection contre l’humidité et les conditions extérieures. Elles sont par ailleurs assez souvent équipées en prime d’une membrane imperméable (et en principe respirante) qui leur garantit vraiment une bonne étanchéité. Parfaites pour marcher sur des terrains boueux et humides, sur l’herbe mouillée ou plus généralement sur des treks engagés, elles seront des compagnes de grande randonnée très sûres et plutôt confortables.
Il ne faudra cependant pas s’attendre à des plumes à vos pieds : ce type de chaussure pèse en général (pour une pointure homme 44 environ) 500 à 700 grammes la chaussure ! Vous risquez donc d’avoir un peu l’impression, au moins au début, de traîner des enclumes… Mais leur confort général, leur protection, leur sûreté sur les terrains déjà techniques vous les feront apprécier.
Sur un trek alpin, elles sont clairement le choix de la raison, à moins d’être très sûr de soi et d’avoir une pose de pied et des chevilles parfaites. Si vous partez avec un sac très léger, cela se discute également. Sur un pèlerinage type « Saint-Jacques », ou sur une longue randonnée, leur durabilité et leur confort général pourront être appréciés, mais il est vrai aussi que leur rigidité, leur poids et leur manque de tonicité seront peut-être des inconvénients.
Comme leur nom l’indique, les chaussures d'alpinisme et de haute montagne sont destinées aux cimes et à leur approche immédiate, là où bien souvent il n’y a plus de chemin, mais de la neige et des roches. Hyper rigides, très solides, elles offrent sur ces sols une adhérence, une sûreté et une sécurité accrues et même indispensables pour la plupart d’entre nous.
On peut y adapter des crampons, en général « automatiques » ou « semi-automatiques » (les crampons viennent se loger dans des inserts préformés sur la semelle et la tige) pour les zones glaciaires et la neige.
Perdons maintenant quelques grammes de matière, et aérons-nous les pieds ! Les sandales, un type de chaussure presque aussi vieux que l’humanité, équipaient déjà les armées romaines, et bien d’autres marcheurs au long cours sont allés équipés de ces simples chaussures ouvertes au cours des siècles.
Si elles restent un produit un peu « dissident » dans la randonnée actuelle et si leur usage peut difficilement s’adapter à tous les terrains et à tous les voyages à pied, elles pourront être de bonnes alliées lorsqu'il fait chaud.
Il existe aujourd’hui un assez large choix de sandales conçues spécialement pour la randonnée et dont les semelles, ainsi que parfois la forme, vous assureront un maintien, une accroche et une protection convenable pour des sols peu techniques.
Comme vous le constatez, il existe des chaussures bien différentes et typées qui seront toutes adaptées à différents types de parcours et de terrains. Pour une randonnée itinérante, ce ne sera pas la même chose que pour une randonnée à la journée par exemple.
Votre profil de pratique (êtes-vous très sportif ?, possédez-vous des chevilles souples et une aisance sur les chemins rocailleux ?, en descente ou sur les zones en dévers ?) sera également déterminant pour votre choix d’emporter telle ou telle chaussure sur votre prochaine randonnée.
Vous devez envisager d’utiliser plusieurs paires si vos parcours et vos projets sont variés : il semble difficile de vraiment trouver une chaussure à tout faire (même si un modèle « mid » classique est sans doute le plus polyvalent hors terrains extrêmes) où l’on sera toujours à l’aise.
Si vous êtes un pratiquant régulier, il peut être utile d’avoir au moins deux paires à disposition : un modèle léger (type trail ou randonnée tige basse notamment) pour vos balades courtes et faciles, et d’un modèle plus costaud pour les sorties plus longues, sur des terrains exigeants ou les grandes randonnées par étapes.
La qualité et la souplesse des éléments de votre chaussure déterminent grandement le confort et la solidité. Néanmoins, en fonction de votre parcours et de la nature des terrains que vous projetez de traverser, le profil de votre « chaussure de randonnée idéale » peut varier.
Sur un long voyage à pied, où vous trouverez une variété de sols et de conditions, il faudra trouver le meilleur compromis. N’oubliez pas aussi que dans la neige, une bonne solution peut aussi être de pratiquer la randonnée en raquette à neige.
Interrogez-vous sur la nature du parcours, sur sa durée, sur la saison : pour certaines balades, une paire de trail running, ou de randonnée basse légère, convient mieux.
Pour des grandes randonnées, notamment en montagne, il faut se tourner vers des modèles plus « costauds » : « mid » ou montant, avec des matériaux plus solides. Faites bien le « compte » de tous les éléments connus de votre projet de randonnée pour choisir la chaussure qui lui correspond le mieux.
Maintenant vous savez quel type de chaussures avoir pour vous assurer une jolie randonnée et prendre soin de vos pieds.
On vous retrouve sur les chemins avec Iphigénie !
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Pourquoi ne pas faire de la raquette à neige en hiver lorsque la rando nous manque trop ? C'est un sport très facile et ludique à pratiquer. Voyons plutôt.
L’hiver est là. Le plaisir des belles randonnées pédestres est loin. Mais on peut totalement pratiquer la rando en hiver ! Du moins dans les régions montagneuses. Comment ? En faisant de la raquette à neige bien sûr ! Sport d’hiver très simple en termes de technicité, c’est aussi celui qui permet de se sentir très proche de la nature en plein cœur de la saison hivernale. Il est donc très adapté aux randonneurs. Voyons pourquoi il ne faut surtout pas hésiter à le pratiquer.
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La technique est simple, une marche un peu adaptée qui ne demande guère d’apprentissage. Tout juste doit-on veiller à marcher les jambes et les pieds suffisamment écartés pour ne pas chevaucher l’une raquette sur l’autre au risque de s’emmêler les pinceaux !
Les bâtons, quasiment indispensables avec des raquettes, permettent de mieux s’équilibrer dans la neige et d’avoir une marche plus efficace. Ils devront être munis de rondelles adaptées au bout, pour éviter de les enfoncer !
Voici aussi 3 excellentes raisons de randonner cet hiver.
Certes, les amateurs de ski, de glisse et de sensations fortes ne seront pas satisfaits, mais les marcheurs contemplatifs, qui aiment à se fondre dans la nature hivernale, seront comblés.
La raquette à neige permet en effet de découvrir des sentiers balisés, légèrement damés ou non, et même plus généralement de se promener dans la nature, sous les arbres enneigés ou à travers les prairies, loin des pistes et des remontées mécaniques, loin des stations, à l’écart des foules.
Des itinéraires à la journée ou en itinérance sont possibles sur les différents massifs. En parallèle des parcours de skis nordiques, de nombreuses stations ont ainsi dessiné des parcours de raquettes.
On retrouve les couleurs classiques (verte, bleu, rouge, noir) des stations de ski pour désigner la difficulté des parcours (basée essentiellement sur la longueur et le dénivelé) et on peut ainsi choisir et prévoir à l’avance sa randonnée, en fonction de la forme, de l’envie et du temps dont on dispose. On veillera à se procurer un plan des pistes et à bien suivre le balisage.
Si vous cherchez des idées de sorties en raquette à neige, n'hésitez pas à télécharger l'app Whympr en plus d'Iphigénie. Vous y trouverez de nombreux itinéraires ainsi que les conditions fraiches des sorties pour bien préparer votre rando.
Le Vercors ou le Jura proposent de grandes traversées balisées, où il faudra tout de même faire preuve d’autonomie et d’endurance. À réserver aux « raquetteurs » expérimentés !
Le GPS et Iphigénie seront utiles pour vous repérer, mais les tracés hivernaux diffèrent assez souvent des sentiers estivaux. On essaiera, en cas de perte du balisage, de revenir en arrière et de retrouver la bonne trace, c’est plus sûr.
Enfin, on peut certes circuler en raquettes sur des itinéraires non balisés. Il faut cependant rester très prudent, car la nivologie, les risques d’avalanche et bien d’autres dangers cachés par la couche de neige peuvent surprendre.
Les circuits balisés étant étudiés pour passer dans des zones présentant le minimum de risque, autant se contenter de ces derniers pour évoluer en sécurité, à moins d’être un très bon connaisseur du milieu et de la région dans laquelle vous comptez évoluer.
Bien entendu, on peut aussi pratiquer la raquette chez nos voisins et découvrir d’autres massifs et milieux naturels sous le blanc manteau : la Vallée d’Aoste, le sud-Tyrol italien, l’Autriche, l’Allemagne (en Bavière et dans la forêt Noire notamment) offrent par exemple une belle diversité de parcours.
Encore plus haut vers le Nord, la Scandinavie offre également de belles évasions à découvrir en raquette. Ainsi, en Finlande, le parc national de Pyhä-Luosto, au cœur de la Laponie, est l’un des meilleurs endroits pour randonner en raquettes dans le pays.
On se laissera guider à travers un dédale de sentiers enneigés dans les bois, avant de profiter d’une soirée au coin du feu, dans un refuge en bois typique. On ne serait alors pas étonné de voir surgir les lutins du père Noël à l’heure de dormir !
On pourra également tenter une balade nocturne, où l’on aura de bonnes chances d’observer une aurore boréale danser dans le ciel étoilé. Même en hiver, les idées de grandes évasions peuvent fleurir !
Une fois que vous retirez vos raquettes à neige, voici quelques conseils pour ne pas glisser. Car en effet, randonner l’hiver, c’est souvent rencontrer des sols enneigés, verglacés, glissants.
Bien sûr, le dessin de vos semelles devrait-être l’hiver un souci plus important : il faut des chaussures à l’excellente accroche, pour la boue et la neige. Néanmoins, même une semelle bien crantée glissera sur du verglas ou sur une neige fine.
Mais des solutions existent : vous pouvez en effet opter pour des petites chaînettes qui se fixent sous la semelle facilement grâce à un système de sangle plastique et de scratch. Ce système (développé par la marque YakTrax) est particulièrement léger, commode et performant sur les sols gelés ou sur la neige fine. Il garantit vraiment un pas plus assuré dans ces conditions.
D’autres systèmes, de mini-crampons, existent et seront plus adaptés à des sols déjà plus enneigés.
Enfin on trouve maintenant des modèles de chaussures de randonnée hivernale pourvue de semelles spécialement étudiées pour la glace et le verglas. On ne glisse pas avec, mais c’est vrai qu’il faudra habiter dans une région particulièrement exposée à ce type de conditions pour bien les rentabiliser.
Ainsi, avec un bon équipement, de la motivation et un peu d’imagination, l’hiver sera aussi une belle saison pour randonner !
Plus d’excuses pour ne pas chausser vos raquettes à neige cet hiver ! N'oubliez pas de bien vous protéger du froid avant de partir par contre.
On vous retrouve sur les pistes, faites-nous confiance, vous allez adorer !
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