Des informations, des conseils, des recommandations et beaucoup d'articles pour vous permettre de mieux comprendre Iphigénie.
Retrouvez les cartes IGN que l'on retrouve dans l'appli Iphigénie, captures d'écran à l'appui.
Les bons plans de Denis : voilà le second article rédigé par l’un de nos utilisateurs et formateurs phare d’Iphigénie : Denis de Winter.
Nous avions envie de vous partager ses précieux conseils, parce que, qui de mieux qu’un utilisateur chevronné pour mieux prendre en main Iphigénie ?
Alors, c’est parti pour les bons plans de Denis.
Il y a actuellement 33 fonds de carte et 33 calques disponibles sur Iphigénie. Toutes ces cartes sont soit gratuites, soit comprises dans l’abonnement (à part la carte topographique Belgique, qui nécessite un abonnement spécifique).
Parmi ces cartes, une grande partie proviennent de l’IGN et sont donc consultables sur le site https://www.geoportail.gouv.fr/, ce qui est très commode pour voir rapidement à quoi ressemblent ces cartes avant de les charger sur Iphigénie. Iphigénie donne également accès à d'autres cartes que celles de l'IGN, ce sera l'objet d'un autre article de blog.
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L’échelle d’une carte est le rapport entre une distance mesurée sur la carte et la même distance mesurée sur le terrain. Par exemple, sur une carte au 1/25 000, 1 cm sur la carte représente 25 000 cm sur le terrain, soit 250 m. Attention, plus le chiffre utilisé est « gros », plus l’échelle correspondante est petite :
- 100 000 est plus grand que 25 000, donc l’échelle au 1/100 000 est plus petite que l’échelle au 1/25 000.
Les courbes de niveau sont des lignes imaginaires qui relient des points situés à la même altitude. C’est une composante essentielle des cartes topographiques pour avoir une description détaillée du relief.
L’estompage est une technique de représentation du relief consistant à dessiner sur la carte les ombres créées par le relief. Sur les cartes IGN, par convention, l’éclairage vient du Nord-Ouest. L’estompage donne des renseignements beaucoup moins détaillés que les courbes de niveau mais permet de visualiser les grands traits du relief.
Ces fonds de carte apparaissent en haut des menus de choix des arrière-plans et des avant-plans. On accède à ces menus par les icônes Ar.Plan et Av.Plan du menu.
Les Cartes IGN classiques ont des échelles inférieures ou égales à 1/1 560. Entre les échelles 1/12 500 et 1/100 000 ce sont des cartes topographiques munies de courbes de niveau. Suivant l’échelle, elles correspondent à différentes cartes (papier ou non) de l’IGN.
Les cartes SCAN 25 toutes échelles, d’une échelle inférieure ou égale à 1/12 500, sont des reproductions à différentes échelles de la carte au 1/25 000 de l’IGN.
La Carte aviation OACI, à une échelle inférieure ou égale à 1/400 000, intéressera les aviateurs ou passionnés d’aviation.
Les cartes Satellite (ou plus exactement photo aérienne d’après le site Géoportail) ont des échelles inférieures ou égales à 1/1 560.
Le Plan IGN V2 est une version très simplifiée de la carte IGN. Il est disponible aux échelles inférieures ou égales à 1/1 560 et comporte des courbes de niveau pour les échelles comprises entre 1/12 500 et 1/400 000.
Le Cadastre et le Cadastre (2013-2018) sont disponibles pour les échelles inférieures ou égales à 1/1 560.
Les Randonnées hivernales, proposées par la Fondation Petzl, sont disponibles aux échelles inférieures ou égales au 1/12 500.
Les Limites administratives sont disponibles pour les échelles inférieures ou égales à 1/12 500. Les informations varient suivant l’échelle.
Les pentes 30° 35° 40° 45° sont disponibles pour les échelles inférieures ou égales à 1/6 250. C’est une information essentielle pour les skieurs de randonnée et les randonneurs en raquettes.
Drones – restrictions est disponible pour les échelles inférieures ou égales à 1/25 000.
A tout seigneur tout honneur, s’il n’y avait qu’une série de cartes à utiliser, ce serait celle-ci.
Sous ce titre, nous avons à notre disposition plusieurs types de cartes. Sans remonter aux plus petites échelles, nous avons successivement :
Les cartes routières à petite échelle 1/1 600 000 et 1/800 000
Ces deux cartes sont identiques, l’une étant une copie agrandie de l’autre. Elles indiquent les autoroutes et routes principales. Un estompage donne les grandes lignes du relief. Ces cartes sont beaucoup moins riches que les vraies cartes routières au 1/000 000 comme la carte Michelin.
Les cartes routières au 1/400 000 et 1/200 000
Ces deux cartes sont identiques, l’une étant la copie agrandie de l’autre. Elles correspondent aux cartes routières papier de l’IGN (échelle comprise entre 1/150 000 et 1/250 000). Elles sont comparables aux cartes routières Michelin au 1/200 000. Un estompage donne les grandes lignes du relief.
Les cartes touristiques au 1/100 000 et 1/50 000
Ces cartes correspondent à la série Top 100 de l’IGN : Tourisme et Vélo. La carte au 1/50 000 est un simple agrandissement de la carte au 1/100 000. Ce sont des cartes topographiques, avec estompage et courbes de niveau. Les principaux GR sont représentés.
Les cartes topographiques au 1/25 000 et 1/12 500
Ce sont les cartes de randonnée par excellence, correspondant à la série Bleue au 1/25 000 de l’IGN. La carte au 1/12 500 est un simple agrandissement de la carte au 1/25 000 et comporte donc exactement les mêmes informations. Elle permet de voir plus facilement tous les détails de la carte au 1/25 000.
De toutes les cartes disponibles, ce sont celles qui ont les informations les plus précises et les plus détaillées sur la topographie et le relief. Les courbes de niveau sont très précises et des figurés indiquent les barres rocheuses et les talus.
Le plan V2 au 1/6 250 et au 1/3 125
Quand on zoome à partir de la carte au 1/12 500, on passe au Plan V2. Au 1/6 250 il n’y a pas de courbes de niveau mais un estompage permet plus ou moins d’avoir une idée du relief. Au 1/3 125 il n’y a pas d’estompage non plus. A ces deux échelles, des couleurs pastel rappellent la présence de végétation ou de barres rocheuses, mais avec une précision bien moindre qu’au 1/25 000 ou 1/12 500
Quel est alors l’intérêt du plan V2 ?
La photo aérienne au 1/1 560
Enfin, au dernier niveau de zoom, on accède à la photo aérienne, pour un grand luxe de détail.
Les cartes IGN classiques offrent le choix le plus large en matière d’échelle, avec à chaque échelle un type de représentation pertinent. C’est un excellent choix par défaut. Nous allons voir dans la suite de ce document que nous pouvons enrichir ce choix
Cette série permet d’avoir la carte topo IGN série bleue au 1/25 000 à toutes les échelles inférieures ou égales à 1/12 500. Aux échelles 1/12 500 et 1/25 000, ces cartes sont les mêmes que dans la série des cartes IGN classiques présentée plus haut. Cette série permet d’extrapoler cette représentation à des échelles plus petites.
La carte reste bien lisible au 1/50 000 et peut être encore utilisable au 1/100 000. Aux échelles plus petites, la carte devient difficilement lisible mais peut être utilisée pour donner une idée générale du relief. Ce peut être une alternative intéressante aux cartes IGN classiques, en particulier pour des randonnées longues.
Attention : bien que les cartes soient identiques, si on charge les cartes au 1/12 500 et 1/25 000 à la fois dans la série Cartes IGN classiques et dans la série SCAN25, on les a bien physiquement deux fois en mémoire du smartphone. Cela peut être utile par exemple si on veut garder une ancienne version de la carte IGN.
Nous mettons Satellite entre guillemets car il semble que ce soient plutôt des photos aériennes (prises d’avion) si l’on en croit le Géoportail.
Ces photos sont disponibles jusqu’à l’échelle 1/1 560, ce qui permet un grand niveau de détail. Elles sont très utiles pour :
Exemple de clairière non répertoriée sur la carte
Pour avoir la date de prise de vue d’une photo aérienne et sa résolution, il suffit d’aller sur le site Géoportail, d’afficher la photo aérienne et de cliquer.
Il peut être intéressant de comparer avec les photos de Google. Attention, Google Maps ne donne pas la date de prise de vue mais simplement une date de copyright. Pour connaitre la date de prise de vue, il faut aller sur Google Earth (c’est gratuit).
Le Plan V2 est une carte beaucoup plus simple que la carte IGN « classique ». Etant plus simple, elle a le mérite d’être mise à jour plus souvent que la carte classique. C’est donc un complément utile de la carte classique.
Le Plan V2 est muni de courbes de niveau pour les échelles comprises entre 1/12 500 et 1/400 000. Quand on zoome du 1/400 000 au 1/12 500 l’allure générale de la carte reste le même, mais le niveau de détail change au niveau de la toponymie et des chemins et sentiers. Le nom des rues et des chemins commence à apparaître sur le plan au 1/12 500. Comme nos l’avons vu plus haut, au 1/6 250 les courbes de niveau disparaissent et au 1/3 125 l’estompage disparait. Au 1/1 560, le plan cadastral s’affiche, avec en plus les numéros de rue. Les images ci-dessous illustrent la série du 1/100 000 au 1/1 560.
Différence de mise à jour entre le Plan V2 et la Carte IGN Classique
Le petit exemple ci-dessous montre la carte et le Plan V2 au 1/12 500. On note des différences significatives dans la zone entourée par une ellipse rouge. La reconnaissance de terrain montre que le tracé du plan V2 est le tracé correct.
Quand on zoome ces deux cartes au 1/6 250, on retrouve la même différence
La version du Plan V2 n’est donc pas la même quand on zoome la carte classique et quand on zoome le Plan V2. Dans le premier cas, on a un Plan V2 conforme à la carte classique, dans le second cas, on a la version la plus à jour du plan V2. Il est donc utile de jeter un coup d’œil au « vrai » plan V2 pour s’assurer d’avoir la dernière version des tracés de chemins. Note : ceci n’est pas une fantaisie d’Iphigénie, on retrouve exactement la même différence sur le Géoportail.
Les calques ne justifient pas autant de commentaires que les cartes. Nous allons juste vous parler du cadastre.
Il y en a deux versions. Il semble qu’il y ait eu des luttes d’influence entre le ministère des Finances et l’IGN en termes de compétence pour le cadastre. Cela semble être en train de rentrer dans l’ordre. D’un point de vue pratique, on utilisera plutôt la version Cadastre.
Si vous avez un contentieux avec votre voisin sur un problème de limite de parcelle, le GPS de votre smartphone n’est pas assez précis pour trancher et il vous faudra faire appel à un géomètre, qui a un matériel spécialisé.
Nous allons simplement illustrer un exemple d’utilisation du cadastre en randonnée.
Ces copies d’écran montrent une superposition de la photo aérienne, du cadastre (en jaune) et de la carte IGN classique au 1/12 500. La copie de droite montre la trace enregistrée à l’occasion d’une exploration de la zone. L’image de droite montre que la trace passe sur le tracé du cadastre et non sur celui de la carte Classique. L’exploration a également permis de répertorier des sentiers non cartographiés, dont certains en bon état. Attention, sur le cadastre, un ruisseau peut avoir la même allure qu’un chemin.
Les versions papier des cartes 3431 OT et 3432 OT, imprimées en janvier 2022, sont conformes à ces images qui datent de septembre 2023. Cependant la version électronique de la carte IGN a été corrigée depuis, comme en témoigne le Géoportail. Ce qui démontre au passage qu’il n’y a pas besoin d’attendre une nouvelle édition de la carte papier pour que la carte au 1/25 000 soit mise à jour.
Nous espérons que cette visite guidée vous aura fait découvrir la richesse des informations disponibles sur Iphigénie. Et vous n’avez pas encore tout vu !
Les possibilités de superposition de cartes et de calques dont on dispose avec Iphigénie permettent de profiter à plein de cette richesse. Les combinaisons les plus utiles varient suivant l’activité et le lieu. Nous venons de voir la combinaison Carte classique, Photo et Cadastre, très adaptée aux explorations en forêt ou à travers champs. Pour les randonnées en ski ou en raquettes, la combinaison Carte Classique et Pentes est également très adaptée. Enfin, le Plan V2 vous permet d’être au courant des dernières et futures évolutions de la carte IGN. Vous avez donc entre les mains un magnifique outil d’exploration pour sortir des sentiers battus.
Nous te présentons un membre de l'équipe Iphigénie, Stevens, qui se prépare à faire la traversée des Pyrénées en randonnée et en solitaire !
Aujourd’hui nous allons VOUS parler de Stevens, amateur de sports outdoor et membre de l’équipe support de l’application Iphigénie.
Le grand projet de Stevens cette année est la traversée des Pyrénées (GR10). Mais d’abord, un petit portrait s’impose.
Stevens a 30 ans et vit aux alentours de Perpignant, le GR10 est à proximité de chez lui (avantage non négligeable).
Mécanicien dans le domaine de l’aviation, il est depuis longtemps passionné par les sports extérieurs et la nature.
Traileur et randonneur, il pratique également le ski de randonnée l’hiver.
Comme beaucoup de sportifs aujourd’hui, il s’aide d’applications et en particulier d’Iphigénie pour ses fonctionnalités cartographiques.
Outil coup de cœur découvert lors du salon Destination Nature, il en est devenu un spécialiste qui en connait toutes les astuces.
Depuis un an, il aide au support d’Iphigénie, aux côtés d’Antoine et Clément, à raison de 5 heures par semaine.
Vous avez peut-être échangé avec lui si vous aussi vous partages la passion Iphigénie!
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Parcourir à pied le GR10 est un défi que Stevens s’est lancé à 25 ans. Pour rappel, le GR10 est le sentier de grande randonnée qui traverse tout le massif des Pyrénées.
Ces 1 100 kms s’effectuent généralement entre 45 et 60 jours. Cependant, Stevens envisage le parcours en 43, voire idéalement, en 35 jours (tout dépendra des conditions, dont la météo).
Son aventure se déroulera demi-mai à mi-juin, que le soleil soit avec lui !
L’idée est de parcourir le sentier en trail et en randonnée, avec trois jours d’autonomie suivis d’une nuit en refuge.
Afin que son sac ne dépasse pas les 14 kg, Stevens enverra en avance une partie de sa nourriture par la poste aux points clés.
Le GR10 se déroule en 4 parties :
- Hautes-Pyrénées
- Haute-Garonne
- Ariège
- Pyrénées-Orientales
Pour se préparer à ce périple,Stevens a expérimenté les bivouacs hivernaux en ski de rando, et a pratiqué la randonnée pédestre dans toutes les conditions météos en été. Il a par exemple parcouru l’année dernière le Tour du Mont-Blanc en autonomie.
En 5 ans de randonnées intensives, Stevens devrait être prêt à profiter au maximum du GR10.
Pour Stevens, la randonnée, et particulièrement le trek, dépasse l’aspect sportif. Ce sont des moments d’évasion qui permettent de profiter pleinement de la nature et durant lesquels le seul impératif est de satisfaire des besoins essentiels. Randonner en solitaire est propice à l’introspection et permet de se déconnecter du quotidien.
Il est essentiel de toujours s’écouter, de se respecter, et de faire les choses à son rythme. L’échec fait partie de l’aventure et permet de gagner en expérience.
En solitaire il faut redoubler de prudence et ne pas hésiter à faire demi-tour. La découverte de l’activité doit se faire progressivement, sans griller les étapes au risque de se mettre en danger.
Nous espérons que cette rencontre vous aura inspiré pour randonner cet été, et que comme Stevens, vous allez pouvoir vivre des aventures en montagne.
N’oubliez pas de télécharger Iphigénie pour tous vos besoins cartographiques, et à bientôt sur les sentiers !
Vous souhaitez partir en randonnée, en solo, entre ami ou en trek ? Voici toutes nos astuces pour bien profiter de votre journée avec l'app Iphigénie !
La randonnée, c’est un espace de liberté. Cependant, vous ne partez pas totalement sans contraintes, ou plutôt ce sont celles qui sont imposées par votre parcours (donc votre propre choix !) qui vont dicter le déroulement de votre journée.
Un minimum de prévoyance sera requise pour bien équilibrer votre planning quotidien. Pour cela, nous vous donnons quelques conseils d’organisation !
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Si vous partez pour une randonnée en solitaire ou avec quelques amis, l’établissement du planning quotidien vous reviendra en grande partie et vous laissera une grande liberté. Mis à part vous conforter (notamment en refuge) aux heures d’extinction des feux et des repas, vous pourrez vous organiser presque comme vous le souhaitez !
Si vous dormez dans un hébergement moins contraignant en termes d’horaires ou que vous bivouaquez, vous pourrez, selon la longueur de votre étape, vous accorder une horaire de départ plus ou moins tardive selon vos goûts pour les départs matinaux ou les arrivées tardives ! Chacun peut ici avoir ses préférences.
Vous pourrez aussi prévoir un temps de pause à midi plus ou moins long : pique-nique rapide ou arrêt restau ou refuge, là aussi, vous avez souvent le choix, selon ce qui est proposé sur votre itinéraire du jour. De nombreuses options sont possible.
Néanmoins, se constituer une routine quotidienne lors d’un voyage d’aventure est utile. Cela se fait souvent naturellement, mais vous pouvez vous même vous édicter une règle plus ou moins souple. Le minimum sera sans doute de déterminer une heure de départ chaque jour et de prévoir le rétro-planning qui convient.
Vous ne devrez en effet pas perdre de vue que vous évoluez au grand air et bien souvent en pleine nature.
Il faudra donc vous adapter au rythme de la journée et à la course du soleil, à moins de vouloir marcher de nuit ce qui comporte des risques (orientation plus difficile, obstacles moins visibles…) et vous fait perdre une grande partie du paysage ! Un coup d’oeil à la météo prévue chaque jour (attention aux orages l’été, surtout en montagne) ainsi qu’à l’éphéméride (en automne, les jours plus courts vous obligeront sans doute à être moins ambitieux sur vos temps de marche pour ne pas justement finir trop souvent et trop longtemps de nuit - idem bien sûr pour une randonnée hivernale) s’imposera également pour adapter votre programme quotidien.
Votre rythme sera donc également guidé par l’itinéraire (que vous aurez repéré en vous aidant d’Iphigénie chaque jour), par votre niveau de forme ainsi que parle temps dévolu à l’installation du bivouac (si il y a lieu) ou l’heure d’arrivée convenable pour se présenter au refuge ou même au restaurant le plus proche de votre lieu d’étape ! Chaque soir, vous pourrez ajuster votre planning type en fonction de la prochaine étape et des éléments cités plus haut, afin de limiter les mauvaises surprises.
Enfin, prévoyez aussi une petite marge pour rester ouvert à la découverte et la contemplation, ainsi qu’aux rencontres, qui pourront venir ralentir le tempo de cette journée bien orchestrée. La randonnée n’est pas une course de vitesse et disposer d’un peu plus de temps que prévu est toujours plus confortable, même s’il n’est pas bon d’arriver trop tôt non plus à l’étape chaque jour !
Pour certains parcours, notamment lointains, on aura plus souvent recours à une agence spécialisée ou un guide privé. Dans ce cas, vous serez beaucoup moins maître de votre planning journalier. Il sera dicté par l’équipe organisatrice ou par l’accompagnateur (qui pourront éventuellement répondre à quelques demandes d’adaptation, mais si vous êtes en groupe, c’est plus compliqué !). Le rythme de la journée reste guidé par l’itinéraire, les tâches dévolues à l’équipe locale (porteurs, cuisiniers…), l’état de forme du groupe ou encore les conditions météos attendues, mais vous n’avez alors plus qu’à le suivre. L’avantage réside dans la quiétude d’esprit que vous laissera la délégation de cette organisation(comme d’une grande partie du reste : la logistique, le portage, sont grandement facilitées par les organisateurs).
En règle générale, sur les destinations de trek classiques notamment en montagne (Népal,Andes etc…) le réveil sonne tôt, vers 6 h ou 6 h 30 du matin, pour profiter des heures fraîches de la journée. Lors d’un trek sous tente, c’est l’équipe locale qui fait le tour du camp, lançant des « good morning »à l’assemblée endormie, avant de déposer à la porte de votre tente une tasse de thé fumante et une cuvette d’eau chaude pour la toilette.
Une demi-heure plus tard, une fois vos sacs bouclés, le rendez-vous est fixé sous latente mess pour un vrai petit déjeuner. Pendant ce temps, l’équipe locale procède au démontage du camp et prend en charge vos gros sacs de soute, que vous retrouverez le soir, au prochain camp.
Durant la journée, vous n’aurez donc à porter qu’un petit sac contenant votre veste de pluie, votre appareil photo, votre gourde et quelques encas à grignoter, soit5 kg environ.
Aux alentours de midi, on retrouve l’équipe locale, installée sur le parcours dans un endroit propice pour la pause déjeuner.
Après le repas, parfois suivi d’une petite sieste, on repart pour quelques heures, jusqu’au camp suivant, que l’on atteint aux alentours de 16 h. En règle générale, le temps de marche varie de 4 à 7 h par jour, selon le niveau du trek.
À votre arrivée, l’équipe locale achève l’installation du campement, de la tente cuisine et de la tente mess et, après une petite pause thé, vous disposez d’environ deux heures pour profiter des lieux : visite du village, balade photo, repos, lecture.
Le repas du soir est servi aux alentours de 18 h 30 ou 19 h, et on se couche rarement au-delà de21 h.
Si vous êtes allergique aux groupes et aux programmes trop cadrés, tout en désirant d’avoir moins à vous soucier de l’organisation, vous pourrez sur certaines destinations vous tourner vers les formules “en liberté” des agences. Vous partez alors seuls mais avec un planning, des étapes et des hébergements déjà prévus pour vous. Vous n’aurez qu’à adapter votre planning aux quelques contraintes liées au programme fourni, qui sont souvent les mêmes que si vous partiez en organisant tout par vous-même.
Vous avez désormais toutes les clefs en main pour partir randonnée, alors n’oubliez pas de télécharger Iphigénie pour tous vos besoins cartographiques, et à bientôt sur les sentiers !
Ce Fonds vise à soutenir financièrement des projets portant les valeurs que nous partageons : amour de la montagne, respect de l'environnement, démocratisation de la pratique sportive et volonté de repousser les limites.
Iphigénie, l’appli de cartographie de référence en France, et Whympr l’appli montagne et outdoor pour préparer ses sorties (rando, escalade, alpinisme, ski de rando), s’associent pour créer le Fonds Iphigénie et Whympr.
La pratique de la montagne a commencé avec les bergers, chasseurs et cristalliers, utilisant des techniques traditionnelles pour naviguer sur les terrains accidentés. Au XVIIIe siècle, l'alpinisme a émergé et au XIXe siècle, des pionniers comme Edward Whymper ont marqué l'histoire, notamment avec la première ascension du Cervin en 1865. Cette période a aussi vu des innovations techniques comme les cordes en chanvre, les piolets et les crampons.
Aujourd'hui, les outils digitaux comme Iphigénie et Whympr s’inscrivent dans cette lignée en facilitant la préparation des sorties en montagne, démocratisant l'accès et modernisant la pratique tout en préservant l’environnement.
Le Fonds Iphigénie et Whympr est une initiative conjointe entre les applications Iphigénie et Whympr.
Inspiré par l'histoire de l'alpinisme et des innovations techniques qui ont marqué son évolution, ce fonds s'engage à perpétuer cet héritage en contribuant au développement de la pratique en montagne tout en préservant les écosystèmes naturels.
Nous recherchons des projets originaux portant les valeurs que nous partageons : amour de la montagne, respect de l'environnement, démocratisation de la pratique sportive et volonté de repousser les limites.
Si vous avez une idée de projet et que vous souhaitez obtenir un financement pour le réaliser, n’hésitez pas à remplir le formulaire ci-dessous en expliquant pourquoi ce projet vous tient particulièrement à cœur : REMPLIR LE FORMULAIRE
Si vous utilisez déjà nos applications, ce sera un vrai plus !
Les projets sélectionnés recevront un financement qui contribuera à couvrir les frais associés à la sortie en montagne, tels que l'équipement spécialisé, les permis, les frais de voyage, et bien plus encore.
Date limite de dépôt des demandes : le 2 septembre 2024.
Nous allouerons un montant global de 6000 €, réparti en deux fonds distincts :
Critères d'éligibilité : Les projets soumis doivent être en accord avec les valeurs du Fonds Iphigénie et Whympr, notamment l'amour de la montagne, le respect de l'environnement, la démocratisation de la pratique sportive et la volonté de repousser les limites. Les demandeurs doivent également utiliser le formulaire fourni pour soumettre leur projet.
Montants de financement disponibles : Les montants de financement disponibles peuvent varier en fonction de la nature et de l'ampleur des projets. Les demandeurs sont encouragés à inclure un budget détaillé dans leur proposition pour aider à évaluer les besoins financiers.
Processus de sélection : Les projets seront examinés par un comité de sélection composé des membres des équipes d'Iphigénie et de Whympr. Les critères d'évaluation incluront l'originalité du projet, son impact potentiel sur l’environnement et son alignement avec les valeurs de nos applications.
Communication des résultats : Les demandeurs seront informés des résultats de leur demande par e-mail, un mois après la date limite du dépôt de leur demande, le 2 SEPTEMBRE.
Conditions associées au financement : Les projets sélectionnés devront respecter certaines conditions, telles que la fourniture d’un rapport en fin du projet, l'utilisation responsable des fonds alloués et l’indication visuelle sur les supports de communication des logos Iphigénie et Whympr. Les détails spécifiques des conditions seront communiqués aux personnes des projets retenus lors de l'attribution du financement.
En réunissant nos expertises et valeurs communes, nous aspirons à faire de la montagne un endroit accessible à tous, et non plus à quelques privilégiés, où la passion pour les sports outdoor se conjugue avec le respect de la nature et l’envie de repousser ses limites.
Rejoignez-nous dans cette belle mission dès aujourd’hui grâce à vos projets.
Azimut, boussole et rose des vents, vous saurez tout pour comprendre comment utiliser une boussole en complément d'Iphigénie.
En complément d'Iphigénie, il est parfois utile de savoir se servir d'une boussole et d'une bonne vieille carte IGN en papier. Dans cet article, Denis de Winter, vous donne toutes ses astuces pour comprendre la boussole et comment l'utiliser.
Les bons plans de Denis : ceci est un article rédigé par l’un de nos utilisateurs et formateurs phare d’Iphigénie : Denis de Winter.
Nous avions envie de vous partager ses précieux conseils, parce que, qui de mieux qu’un utilisateur chevronné pour mieux prendre en main Iphigénie ?
Alors, c’est parti pour les bons plans de Denis.
📱Iphigénie, c'est l'application mobile de référence pour la cartographie.
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Dès qu’il s’agit d’une randonnée à la journée, je recommande fortement d’avoir dans son sac la carte IGN au 1/25 000 et une boussole.
En effet :
- La carte IGN vous donne une vue d’ensemble de la région. Utile pour repérer les sommets, villages, accès.
- Votre précieux smartphone peut devenir inopérant : il peut tomber en panne (en particulier de batterie), vous pouvez le faire tomber et le perdre ou le casser, il peut avoir un coup de froid (il m’est arrivé, par une température de-10°, que mon téléphone se fige en écran bleu, et ne se réveille qu’au bistrot après la randonnée).
- Dans certaines situations, votre GPS peut ne plus se repérer correctement. Par exemple dans une gorge ou un canyon profond, au pied d’une haute falaise ou dans une forêt dense (cela m’est arrivé dans le Jura dans une forêt de grands sapins relativement serrés) : on peut voir la trace commencer à zigzaguer, traverser une rivière, etc. C’est d’ailleurs pour cette raison que, même si vous n’avez pas l’intention de garder la trace, je vous conseille de toujours être en mode enregistrement quand vous randonnez : c’est beaucoup plus facile pour vous repérer et vous pouvez voir tout de suite si votre GPS divague.
- Si vous avez une carte et une boussole, vous pourrez donc ne pas être complètement dépourvu si votre smartphone vous lâche. Même si vous n’êtes pas un spécialiste de la boussole, vous pourrez au moins orienter votre carte correctement.
Toutes ces raisons sont excellentes, quelle que soit l’application que vous utilisez.
Avec Iphigénie, vous avez une cerise sur le gâteau : Iphigénie possède des fonctionnalités permettant l’usage coordonné du smartphone et de la boussole.
Ces fonctionnalités permettre de connaître l’azimut à suivre pour atteindre un point repéré sur la carte.
L’azimut d’une direction est l’angle que fait cette direction avec le nord.
La rose des vents donne les valeurs de l’azimut pour les directions remarquables (points cardinaux et directions intermédiaires)
Une boussole est un instrument qui permet de repérer le nord magnétique. Il existe différents types de boussoles ou de compas.
Une boussole de randonnée, disponible pour une trentaine d’euros dans votre magasin de sports favori, est spécialement conçue pour mesurer des azimuts. Cet instrument est léger (40 grammes), robuste et est équipé d’un cordon que l’on peut passer autour du cou.
Elle se compose :
- D’une plaque support en plastique transparent, équipée d’une flèche de visée ;
- Une bague mobile est graduée de 0 à 360°. Une flèche repère, la « maison du nord », est solidaire de cette bague et pivote donc avec elle ;
- Une aiguille aimantée indique la direction du nord magnétique.
Sans faire un cours complet d’utilisation de la boussole, nous allons voir comment orienter la boussole suivant un azimut donné.
Dans cet exemple, je cherche à orienter ma boussole suivant l’azimut 120°.
Cette opération se fait en deux temps :
La flèche de ma boussole indique maintenant l’azimut 120°
Iphigénie permet de connaître facilement l’azimut à suivre pour aller où on veut.
Iphigénie propose deux outils pour cela : les repères et les points navigables. La solution la plus souple et la plus universelle est l’utilisation des repères et nous allons donc commencer par cet outil.
Iphigénie propose trois sortes de repères :
Quand un repère est affiché à l’écran, une tape sur le repère affiche un trait pointillé bleu et une bulle d’information. Le trait pointillé bleu relie le curseur de position et le repère.
La bulle d’information nous donne plusieurs informations sur le repère. Elle est différente suivant qu’on est en version Android ou IOS, mais dans les deux cas cette bulle nous donne l’azimut entre le curseur (là où je me situe) et le repère (là où je veux aller). Dans les deux exemples ci-dessous, l’azimut est cerclé de rouge :
Nous pouvons donc maintenant utiliser conjointement Iphigénie et une boussole.
1. Je place un repère là où je veux aller
2. Je regarde l’azimut à suivre sur l’info-bulle du repère
3. Je tourne la bague de ma boussole pour mettre la valeur de l’azimut en face de la flèche de visée de la boussole
4. Je peux maintenant remettre mon téléphone dans ma poche
5. J’oriente ma boussole pour que l’aiguille aimantée soit dans la maison du nord
6. Pour rejoindre le repère, je suis la flèche devisée de la boussole.
Les puristes pourront objecter que la boussole donne l’azimut par rapport au nord magnétique alors qu’Iphigénie donne l’azimut par rapport au nord géographique. En France métropolitaine, il n’y a pas plus de 3 degrés d’écart entre les deux et on peut donc tranquillement négliger cet écart pour les besoins de la randonnée.
Nous allons voir concrètement quelques exemples. Dans tousles cas, je vous recommande d’enregistrer votre trace même si vous n’avez pas l’intention de la conserver. C’est un bon moyen de vérifier le bon fonctionnement du GPS.
Dans le cas d’un carrefour en étoile avec de nombreux chemins, on a vite fait de ne pas partir exactement dans la bonne direction.
Bien sûr après avoir parcouru quelques centaines de mètres, on pourra vérifier que l’on est sur le bon chemin et corriger le cas échéant en revenant sur ses pas. Ce n’est pas très élégant, cela perd du temps et si vous chercher à impressionner vos compagnons de randonnée avec votre sens de l’orientation, ce n’est pas génial.
En plaçant un repère sur le chemin que l’on doit prendre, on a tout de suite l’azimut à suivre et on peut donc partir sans hésiter dans la bonne direction, c’est beaucoup plus classe !
On peut chercher à atteindre un point remarquable (par exemple un sommet d’où on espère avoir une belle vue) à travers une forêt assez touffue, avec un terrain très irrégulier comportant des trous, des mini-barres rocheuses et pas du tout de sentier. En bref, c’est un terrain où on a besoin de faire attention où on met les pieds, éventuellement de s’aider de ses mains et où il est difficile de marcher droit. Pas du tout recommandé de marcher avec son smartphone à la main !
La meilleure solution dans ce cas est de placer un repère au point que l’on cherche à atteindre et de noter l’azimut du point à atteindre. Ensuite, on utilise la boussole pour s’orienter suivant l’azimut du point. Pour faciliter la progression, on peut repérer un arbre ou un rocher dans la bonne direction. On remet son smartphone dans sa poche et on garde sa boussole accrochée autour du cou. On peut la lâcher si on a besoin de ses mains et la reprendre dès qu’on en a besoin.
Comme le terrain est difficile, on peut être amené à quitter la bonne direction pour contourner un obstacle ou profiter d’une trace plus facile à parcourir. De temps à autre, on s’arrête pour consulter son smartphone et corriger l’azimut si on a dévié.
Si on n’a pas de boussole, on peut aussi atteindre le point, mais l’expérience montre que dans ce cas on a une trajectoire très peu rectiligne et qu’on y passe beaucoup plus de temps.
Autre utilisation possible : votre carte (IGN classique, IGN plan V2 ou OpenTopoMap) vous indique un sentier que vous voulez suivre. C’est un très joli sentier mais il croise d’autres sentiers semblables mais non cartographiés. Il peut aussi arriver que le sentier disparaisse localement sous la végétation. Si vous n’avez que votre GPS, vous finirez bien par arriver à suivre le sentier, mais au prix d’allers et de retours chaque fois que vous n’aurez pas pris la bonne direction.
Si vous avez une boussole et vous trouvez à un endroit où le chemin à suivre n’est pas évident, arrêtez-vous pour faire le point et placez un repère un peu plus loin sur le tracé du sentier à suivre. Notez l’azimut, rangez votre smartphone et utilisez votre boussole comme précédemment.
Cette technique peut également être utilisée quand la neige cache complètement le chemin.
Quelques conseils pratiques pour cet exercice :
- Utilisez de préférence les échelles 1/12500 ou 1/6250. Si on utilise une échelle plus grande (1/3250 par exemple), on risque d’être perturbé par l’aspect« erratique » de la trace.
- Ne cherchez pas à mettre d’avance plusieurs repères sur le sentier, surtout s’ils sont rapprochés : vous risquez de vous « mélanger les pinceaux »entre les repères. Il est préférable d’avoir un seul repère que l’on déplace au fur et à mesure de la progression.
- N’oubliez pas que l’imprécision de la trace peut atteindre plusieurs mètres, surtout en forêt. Même si votre trace n’est pas « pile » sur le tracé du sentier sur la carte, si votre trace est parallèle à quelques mètres du tracé il y a de bonnes chances que vous soyez sur le bon sentier.
- Ouvrez les yeux : le sentier est peut-être à quelques mètres à gauche ou à droite.
- Il peut aussi arriver que la carte IGN soit inexacte, surtout en forêt. Si vous voyez que le sentier réel ne suit pas la carte, adaptez-vous et explorez le chemin réel. L’enregistrement de la trace vous permettra de revenir.
Cette situation est évidemment une excellente occasion de combiner smartphone et boussole. Quand on est dans un « jour blanc » avec aucun point de repère, on a facilement tendance à tourner en rond, surtout si on est dans une plaine ou sur un plateau sans pente marquée.
Dans ce cas vous pourrez avoir besoin de marcher la boussole à la main. Comme elle est suspendue à votre cou, vous pouvez la lâcher sans problème si nécessaire.
Jusqu’ici, nous avons vu l’utilisation de la boussole avec des repères. C’est une solution très souple et qui peut être mise en œuvre sur le terrain en fonction des circonstances.
Il existe une autre possibilité de combiner Iphigénie et boussole, en utilisant des points navigables.
(Voir aussi manuels et tutos sur notre site ou notre chaine Youtube.
Les points navigables apparaissent sur l’écran sous forme d’une balise triangulaire rouge.
Ils peuvent être ajoutés à une trace existante (trace dessinée ou trace enregistrée) en tapant l’icône Navigable de l’éditeur de trace.
On fait ainsi apparaître / disparaître un point navigable au point d’édition de la trace matérialisé par un caillou rouge. On peut aussi créer une route, qui est une trace dont tous les points sont navigables.
La figure ci-dessous montre cette trace en train d’être suivie (elle passe en couleur violette), tout en enregistrant une nouvelle trace (en rouge).
Un tireté vert relie le curseur de position au prochain point navigable.
C’est bien joli tout ça mais on a en plus la possibilité de connaitre l’azimut à suivre pour aller au prochain point navigable.
Dans le menu Traces taper l’icône Données et sélectionner SUIVI
Dans le bas de l’écran les données de suivi s’affichent :
Le premier chiffre à gauche indique la distance parcourue, le deuxième chiffre à gauche indique l’écart entre le curseur et la trace que l’on suit (dans l’exemple, on est à 7 m à droite de la trace suivie). Une tape sur ce chiffre fait apparaître l’azimut du prochain point navigable (301° dans l’exemple).
Quand on passe un point navigable, l’azimut se cale automatiquement sur le point navigable suivant.
Ces quelques exemples montrent l’utilité de combiner Iphigénie et une boussole. Mais pourquoi donc s’encombrer d’une boussole plutôt qu’utiliser une application boussole pour le smartphone ?
Vous pouvez effectivement tester de cette façon une des techniques indiquées dans ce blog mais…
- Si vous le faites, vous allez peut-être consommer la batterie de votre téléphone à grande vitesse ;
- Avec un peu d’habitude, l’utilisation d’une boussole de randonnée est plus pratique ;
- Si votre smartphone devient inopérant, la boussole classique et la carte ne vous laisseront pas démunis en pleine nature.
Voilà, nous esperons que cet article vous aura aider à comprendre comment utiliser une boussole en complément d'Iphigénie !
Iphigénie, l'app Carto pour la Rando
Cartes IGN, GPS, traces et repères GPX, randonnée, VTT, activités outdoor
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